Le Syndicat Enseignement Recherche Libertés ! a été fondé en août 2021 par des enseignants, des chercheurs et des enseignants-chercheurs pour faire face à l’inaction des syndicats traditionnels devant les défis que la crise actuelle a créés : défendre la liberté de la recherche, la liberté de la parole des enseignants à l’égard de leur public (indispensable pour qu’ils puissent accomplir leurs missions et jouer leur rôle de pédagogue et éducateur), et leur intégrité physique face à des mesures sanitaires de plus en plus contraignantes.
Devant l’afflux de membres et l’intérêt de la communauté d’enseignants chercheurs et d’enseignants pour nos activités, le syndicat s’est développé en trois pôles, l’enseignement, la recherche et la liberté, afin d’élaborer une vision globale face à la situation actuelle. Cette vision se construit progressivement, avec une approche pluridisciplinaire de la crise sanitaire. Selon cette approche, afin de conserver notre esprit critique, nous mettons l’accent sur l’humain, et avons pour ambition de fonder un nouvel humanisme. Des chercheurs de divers horizons et domaines collaborent actuellement (mathématiciens, sociologues, anthropologues, historiens, spécialistes de langues, épidémiologistes, généticiens, juristes et ingénieurs) afin de concrétiser cette approche, dans l’espoir de transformer cette crise en occasion de fonder un enseignement plus humain, de rendre la recherche plus pertinente et réactive aux défis sociétaux, et de défendre une vision plus libre de la société, puisque nos libertés fondamentales sont actuellement, et depuis 2 ans, menacées voire bafouées.
Le Syndicat Enseignement Recherche Libertés est politique au sens aristotélicien, mais apolitique au regard des débats politiciens : ceci est une précondition indispensable pour que le syndicat puisse être à la hauteur de son rôle en cette période cruciale pour l’avenir de notre pays. Les membres du bureau et nos adhérents se réservent le droit d’appartenir (ou d’avoir appartenu) à n’importe quel parti politique, et la condition de notre collaboration est que les approches politiciennes et les discours politiques au sens vulgaire du terme ne fassent pas partie de nos échanges, et n’influencent pas idéologiquement l’objectivité de nos recherches ni le bien fondé de nos actions.
En revanche, en tant que scientifiques, nous déplorons le phénomène actuel de véritable chasse aux sorcières conduite par l’actuel gouvernement et ses relais médiatiques, à l’encontre des approches scientifiques qui contestent le discours monolithique, unilatéral et autoritaire du pouvoir en place. À titre d’exemple, et puisqu’il est d’actualité de vacciner les enfants de 5-11 ans, nous affirmons que les risques de myocardites chez les adolescents dus à la vaccination avec des vaccins ARN sont bien réels et prouvés par des retours cliniques, des études des médecins dans différents pays. De plus en plus de publications scientifiques fiables, des articles publiés dans des revues internationales relus par des pairs vont dans ce sens. ERL ! déplore le fait qu’on en soit arrivé à un point tel de l’Histoire de notre pays que si nous diffusons cette information, nous courons le risque d’être traités de « complotistes » par certains agents de la « police de la Vérité ». La censure est exactement la même pour des évènements qui donnent la parole à des médecins, comme le Doctothon, ou pour des parents qui s’inquiètent à juste titre de l’impact des mesures sanitaires et de la vaccination sur leurs enfants. Etc.
Plus préoccupant encore, il est impossible d’entrer en dialogue avec ces fervents militants autoproclamés de la « Vérité » officielle : véritables Croisés de leur pseudo-cause, prétendant se battre contre l’ « obscurantisme », ils injurient des chercheurs, des enseignants et des enseignants-chercheurs dont ils n’ont pas le dixième des qualifications ni la légitimité. Manifestement, publier des données scientifiques revues par des pairs, libérer la parole des médecins, protéger la santé des enfants, et partant la liberté d’expression, d’opinion, la liberté de la recherche constituent de graves dangers pour ce qu’ils osent encore appeler notre « démocratie ».
À ceux-là, et ils se reconnaîtront, nous disons avec courage que les faits sont têtus. Et que rien ne nous arrêtera.
Notice scientifique sur la recherche récente par rapport aux risques cardiaques de la vaccination des adolescents avec les vaccins ARN.
Nous commençons notre analyse en présentant cet article publié le 26 novembre 2021 dans la revue European Heart Journal – Quality of Care and Clinical Outcomes (texte intégral accessible sur la page). Les chercheurs ont analysé les données de pharmacovigilance de l’OMS (Vigibase), qui regroupe 25 millions des rapports de vaccination venant de 148 pays, du 1er janvier 2021 au 14 septembre 2021, adolescents inclus. L’élaboration statistique fait état de 4900 cas de myocardite et péricardite chez les adolescents, principalement en Europe, avec un risque plus élevé pour les garçons de développer une myocardite. À noter que le même type d’analyse des données de pharmacovigilance conduite par Laurent Mucchielli et d’autres chercheurs en France depuis le mi-juillet (par exemple ici) est considéré comme « complotiste » dans le pays de Marianne, et qu’il a été dépublié par le média « indépendant » Médiapart, tandis qu’un article employant la même démarche est accepté sans problème par des revues spécialisées de médecine.
Ensuite, il y a cet article publié dans le New England Journal of Medecine le 2 décembre 2021 qui analyse des données sur les cas de myocardite en Israël du 20 décembre 2020 au 31 mai 2021 (304 cas). Il prouve une différence statistiquement significative du risque de développer une myocardite entre la première et la deuxième dose (1.76 par 100.000 personnes) parmi les jeunes vaccinés. La science prouve actuellement d’une façon incontestable que si vous faites vacciner votre enfant avec les vaccins ARN, vous l’exposez sans raison à des risques de myocardite.
Le même constat est dressé par une méthode plus concrète employée à Hong Kong. Cet article, publié le 28 novembre 2021 dans la revue Clinical Infectious Diseases est une étude épidémiologique des cas de myocardite/ péricardite aiguë constatées chez des adolescents suite à la vaccination avec le produit Pfizer. L’enquête, menée entre le 14 juin 2021 et le 4 septembre 2021, a identifié 33 adolescents chinois qui ont développé ce type de pathologie après la vaccination, majoritairement (87,88%) de garçons. Leur âge médian (et cela nous fait mal au cœur de le constater) était de 15,25 ans. 81,82 ont développé cette pathologie après la deuxième dose, 18,18% après la première. Les cas sont considérés comme bénins : à quels autres effets devrons-nous nous attendre dans l’avenir ? L’élaboration statistique relève une incidence globale de la myocardite et de la péricardite de 18,52 pour 100 000 personnes (qui résume un risque non négligeable de 0,018% que votre enfant développe une myocardite ou péricardite aiguë après sa vaccination). D’ailleurs, la deuxième dose augmente ce risque, avec une incidence de 21,22 cas pour 100 000 personnes. Chez les garçons, le risque est avéré encore plus élevé (ce qui vérifie l’hypothèse de l’étude israélienne) : 37,32 cas pour 100 000 personnes, soit un risque d’environ 0,037% que votre adolescent de sexe masculin développe une myocardite ou péricardite aiguë. Les mêmes constats sont dressés dans cette étude en cours de publication dans la revue Circulation (texte intégral ici), effectué par des pédiatres et des cardiologues américains. Le retour clinique s’accorde aux résultats que nous avons déjà présentés : des myocardites et péricardites diagnostiquées chez des adolescents, majoritairement blancs et de sexe masculin, d’un âge médian de 15.8 ans, suite à la vaccination avec le vaccin Pfizer.
Si vous êtes parents, nous vous invitons à vous informer sur ces pathologies (myocardite et péricardite), avant de prendre une décision, surtout pour les plus jeunes enfants, qui sont imprudemment exposés actuellement à cette vaccination alors que la maladie COVID ne représente aucun risque pour eux.
Finalement nous vous invitons à vous rappeler qu’en mai 2020, les risques d’inflammations cardiaques chez les patients atteints de Covid-19 qui suivaient des traitements à l’hydrochloroquine et la chloroquine, frauduleusement exposés dans un article de la revue The Lancet avaient servi de prétexte pour arrêter les essais cliniques sur ces médicaments, et lancer une chasse aux sorcières envers le professeur Didier Raoult, scientifique mondialement renommé. Ces risques cardiaques ne se sont pas vérifiés. En revanche, ceux liés aux injections à ARN, notamment sur les sujets jeunes, sont documentés. Mais notre gouvernement fait le choix d’exposer la santé et l’avenir de nos enfants…
Enseignement Recherche Libertés ! Syndicat d’Enseignants et d’Enseignants Chercheurs. www.enseignementrecherchelibertes.fr
Sur le sens aristotélicien du terme politique :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_(Aristote)#La_loi_naturelle
L’article publié dans le European Heart Journal
https://academic.oup.com/ehjqcco/advance-article/doi/10.1093/ehjqcco/qcab090/6442104
L’article de Laurent Mucchielli, au niveau comparable des études relues par des pairs :
https://reinfocovid.fr/science/la-vaccination-a-lepreuve-des-faits-une-mortalite-inedite/
L’esprit “ critique “ au pays de Marianne :
La dépublication par Médiapart :
L’article publié dans le New England Journal of Medecine
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2109730
L’article publié dans la revue Clinical Infectious Diseases
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2109730
L’étude en cours de publication dans Circulation :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34865500/
Le dernier épisode de la saga contre le professeur Raoult :
Photo : DR
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