La préfecture du Morbihan vient d’adopter le 17 septembre le « plan départemental de prévention de la délinquance et de la radicalisation » et ce pour la période 2021-2025.
Ce plan vise à décliner la « nouvelle stratégie nationale de prévention de la délinquance (2020-2024) en s’adaptant aux enjeux rencontrés sur le territoire morbihannais. » Or, selon le préfet, à l’occasion du Conseil départemental de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CDPDR) plénier réuni le 17 février, de « grandes tendances » ont été constatées ces dernières années dans le Morbihan :
- une délinquance globale en hausse ;
- une très forte augmentation des violences physiques, notamment en zone gendarmerie, avec une explosion des violences sexuelles ;
- la part des mineurs est en hausse dans les cas de violence physique;
- les atteintes à la tranquillité publique sont en hausse.
Pour lutter contre cette explosion, la préfecture a donc défini trois axes de travail :
AXE 1
Prévention de la délinquance des plus jeunes
1) Renforcer la prévention dès le plus jeune âge
2) Améliorer la prévention des conduites à risques chez les jeunes
3) Prévenir les violences entre jeunes
4) Développer l’esprit critique des jeunes pour lutter contre le complotisme et la diffusion d’informations fallacieuses
AXE 2
Accompagnement des victimes et des personnes vulnérables
5) Améliorer les interconnexions entre services et asseoir les partenariats
6) Poursuivre et intensifier les actions de formation au repérage et à la prise en charge des victimes
7) Améliorer le maillage territorial des dispositifs d’accompagnement des victimes
8) Protéger les enfants co-victimes
9) « Aller vers » les personnes âgées et en situation de handicap pour mieux les accompagner
AXE 3
Amélioration de la tranquillité publique grâce à l’implication de la population et des élus locaux
10) Redynamiser les CLSPD
11) Encourager l’exercice des pouvoirs du maire
12) Rapprocher les FSI des élus et citoyens
13) Mobiliser les citoyens
Outre le point 4 de l’axe 1 qui devrait concerner ceux qui ne pensent pas comme l’Etat veut, on reste ébahi par l’absence de constat et de réflexion sur la place de l’immigration et de « l’accueil de migrants/réfugiés » (=immigrés légaux ou non) dans cette hausse spectaculaire de la délinquance dans un département du Morbihan jadis à l’abri de ce genre « d’enrichissement ».
Les statistiques ethniques sont interdites en France mais il est toujours permis de « voir ce qu’on voit ». La préfecture n’aurait-elle pas quelques idées sur les causes principales de la montée de la délinquance en 56 et plus largement dans toute la Bretagne ?
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2 réponses à “Morbihan : quand la préfecture reste aveugle sur les causes de la délinquance”
Et la recherche des causes de ces « violences » afin de les traiter ? Voir : https://ripostelaique.com/interrogations-sur-les-causes-daugmentation-des-incivilites.html
autrefois dans les campagnes les hommes avaient des couteaux repliables pour casser la croute
aujourd’hui les racailles se baladent en ville avec des couteau de bouchers
et les juges ne remarquent rien