Le 4 juin en fin d’après-midi, un voyageur monté au Chene des Anglais dans un bus pour aller au Cardo s’est rendu compte, après plusieurs kilomètres, qu’il avait fait le mauvais choix – il était alors à la Chapelle Aulnay. Passablement énervé, il a demandé à la conductrice de descendre immédiatement, mais a chu quand elle a freiné pour desservir l’arrêt.
Enervé il a alors donné un grand coup dans la plaque anti-covid qui a cédé, avant de tenter de s’excuser et de filer prendre un autre bus, où il a été interpellé. Après une garde à vue à la gendarmerie de la Chapelle sur Erdre, cet homme de 35 ans domicilié à Rezé a été remis en liberté en attendant les suites judiciaires éventuelles.
Vers minuit dans la nuit du 5 au 6 juin, deux hommes s’en sont pris aux agents de la TAN près de la Moutonnerie – un secteur très mal fréquenté dès que la nuit tombe, et même bien avant. La proximité de Malakoff et la présence dans le parc, ainsi qu’autour d’établissements de restauration rapide, de soi-disant « mineurs isolés étrangers » n’y est évidemment pour rien.
Les deux sont soupçonnés d’insultes racistes envers les contrôleurs. Le premier, agé de 25 ans, a été interpellé sur place avec 1.5 grammes d’alcool dans le sang – il s’est aussi rebellé contre les policiers. Il sera jugé le 16 juin 2022. Le second a été reconnu à Cinquante Otages par des agents de la Semitan et arrêté dans la foulée. Agé de 16 ans et soupçonné d’avoir jeté des bouteilles de bière et insulté les agents de la TAN, il sera présenté au juge des enfants en septembre prochain.
Des suites judiciaires de faible intensité qui rendent amers ce chauffeur de bus : « on nous agresse, on nous insulte, on nous violente à longueur de journée, et aucun de ces agresseurs ne dort en prison. C’est comme si la justice leur disait, bravo les gars, continuez, limite on leur donnerait une prime. On est là pour servir de punching balls pour qu’ils se défoulent, car tout le monde est tendu avec le confinement, vous comprenez. En revanche si l’un de nous perdait son sang froid et en baffait un, vous imaginez le scandale ».
Louis Moulin
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2 réponses à “La Chapelle sur Erdre, Nantes : des agents de la TAN agressés”
Inacceptables ces comportements vis à vis de fonctionnaires publiques Pour moi les responsables ce sont nos dirigeants qui tolèrent ce changement de société. On n’est plus en France
quel manque de civilité des agents de la tan qui ne comprennent pas alors que ces pauvres « mineurs » isolés sont en manque d’affection de leurs parents ! au lieu de les bichonner, de les prendre dans leurs bras, ils les rudoient,