Les défenseurs de la magistrature française ont beau s’agiter dans tous les sens actuellement pour dénoncer « la démagogie » de ceux qui critiquent les décisions de Justice qui heurtent profondément la population française, la réalité témoigne tout de même d’une propension à donner le bâton pour se faire battre.
Ainsi, la semaine dernière, nous révélions cette affaire barbare intervenue à Rennes, avec une jeune femme torturée, séquestrée, violentée par des individus, en public, jusque dans le quartier du Blosne. Si la police a rapidement fait son travail, pour permettre l’interpellation de six apprentis barbares, agresseurs présumés de la victime (Quatre femmes âgées de 19, 23, 27 et 31 ans ainsi que deux hommes âgés de 20 et 21 ans), la Justice elle, n’a pas souhaité protéger la population de ces individus potentiellement dangereux.
Ainsi, bien que les 6 aient été mis en examen pour violences volontaires aggravées, enlèvement et séquestration d’une adolescente, ils ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire comme l’a annoncé le procureur de la République, Philippe Astruc. Les investigations ont permis de conforter la version des faits rapportée par la victime à l’exception notable de la blessure faisant suite prétendument à un coup de cutter lors de l’agression qui résulte en réalité d’une blessure que la victime s’était faite chez elle avant les faits », a indiqué Philippe Astruc, qui a confirmé qu’une partie de l’agression a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux. « On y voyait la mineure être bousculée par un groupe d’hommes », a décrit le magistrat.
Reste désormais pour la victime à attendre, dans la peur, la date du procès de ses agresseurs présumés.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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