Ce lundi,vers 7h30, un homme a surgi au tabac-presse 41, avenue de la Jonquière à Saint-Herblain, pour réclamer une cartouche de cigarettes sous la menace de son arme. Le service n’était pas assez rapide à son goût, il a asséné un coup de crosse sur la tête de la commerçante, avant de s’en aller avec ses cigarettes et de prendre la fuite dans une voiture grise.
Pour ce tabac situé à la limite de Bellevue, c’est le quatrième braquage en treize ans – il a déjà eu le droit en 2008, 2011 et 2015 – le troisième avait un échec pour le braqueur masqué qui avait gazé le couple de gérants avec une bombe lacrymogène, mais avait été mis en fuite par le gérant, lui aussi équipé d’une gazeuse.
En 2008, le 28 avril à 19 heures, le gérant avait été agressé par des braqueurs professionnels, cagoulés et gantés ; il s’était fait pointer un 357 Magnum sur la tête. Le 10 juin 2011, l’ultra-violence allait de pair avec l’amateurisme des trois braqueurs, des adolescents aux visages masqués par des capuches, vers onze heures. Ils ont aspergé de lacrymo la gérante, puis pointé une arme et aspergé de lacrymo le gérant qui s’était barricadé dans la réserve, avant de perdre connaissance. Sa femme avait eu le temps d’appuyer sur le bouton d’alarme. Les braqueurs avaient embarqué des rouleaux de pièces de monnaie et des jeux à gratter, pour quelques centaines d’euros de butin.
L’évadé de Varades repris : 18 mois fermes de plus
Par ailleurs l’évadé de Varades, qui avait pris la poudre d’escampette par une fenêtre le 26 mai dernier après ne pas être rentré en cellule d’une permission de sortie accordée le 20 février dernier, a été repris suite à une dénonciation. Cet homme, condamné à dix ans ferme par la cour d’assises des mineurs pour une série de vols à main armée, était en fin de peine puisque libérable en juillet 2022.
Jugé ce 31 mai en comparution immédiate, le fugitif qui avance une histoire de dette de stupéfiants pour justifier son évasion et retrouvé avec 25 grammes de cannabis prend deux mois ferme supplémentaires pour la détention de drogue et 16 mois pour les deux évasions. Il devra donc attendre début 2024 pour être légalement libre.
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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2 réponses à “Saint-Herblain. Le tabac presse de la Jonquière braqué quatre fois depuis 2008”
chronique de la vie quotidienne dans ce pays « serein »
que les gens qui ne veulenty plus se laisser agresser le disent dans les urnes
une nouvelle vague de chance pour la france va arriver en loire atlantique et en bretagne ça sera donc en effet au quotidien mais a répétition dans la meme journée ! quel bonheur ce multiculturel !!esperons que bretons et vendéens ne votent pas une nouvelle fois comme des cons … esperons