Sur tous les fronts, les gendarmes ont réussi à empêcher le soir du 1er mai une rave party au Pellerin – et sauver le sommeil des riverains, les sonos des raveurs ayant habituellement les moyens de se faire entendre à des kilomètres, même en zone périurbaine.
Avertis par plusieurs sources d’une future rave party avec 400 fêtards attendus, les gendarmes ont reçu un signalement plus précis lorsque les premiers fêtards ont commencé à s’installer entre Canal de la Martinière et Loire.
Des barrages ont été mis en place sur les axes Nantes – Rennes et Nantes – Pornic, interceptant de nombreux véhicules qui provenaient d’une rave party empêchée aussi par les gendarmes au Haut-Corlay dans les Côtes-d’Armor. Près de 500 raveurs y étaient arrivés le vendredi 30 avril, mais les gendarmes ont pu saisir le matériel son de la rave, bien que cinq d’entre eux ont été blessés. Ils ont aussi distribué les PV – 330 pour déplacements hors couvre-feu, 4 infractions pour détention de stupéfiants, deux délits de conduite sous stupéfiants. Les derniers fêtards ont évacué le site dans la matinée du dimanche 2 mai.
Au Pellerin, 8 enceintes et un système de mixage ont été saisis par les gendarmes, qui ont distribué 28 PV pour non-respect du couvre-feu – seul un petit nombre de fêtards, proches de l’organisation, étaient sur les lieux. L’organisateur, identifié, a été convoqué le 3 mai à la gendarmerie du Pellerin, il est originaire de Loire-Atlantique.
Néanmoins, dans la mesure où les boîtes de nuit, fermées depuis mars 2020, ne rouvrent toujours pas fin juin, soirées illégales et raves pourraient se multiplier – tout comme les fêtes improvisées.
Les autorités devront donc, à moins de se ridiculiser comme au Lieuron en début d’année face à 2000 raveurs qui ont même réussi en partie à évacuer leur sono, faire un autre choix que le tout-répressif, ou participer à la réduction du chômage en embauchant un gendarme pour surveiller chaque fêtard potentiel…
Des PV aux abords d’une soirée sur l’ex-ZAD
Plus tôt dans le mois, les gendarmes étaient déjà intervenus aux abords de l’ancienne ZAD, où une soirée avait lieu dans la ferme squattée de la Grée le 10 avril dernier – il s’agit du QG des « zadistes irréductibles », ou « invendus de la ZAD », qui ont refusé de faire des fiches nominatives pour déclarer des projets sur la ZAD.
D’après les gendarmes, une trentaine de personnes étaient présentes à cette soirée, où ils ne sont pas intervenus – c’est un endroit où ils ne sont guère bienvenus, surtout avec de faibles effectifs. Ils se sont donc contentés de faire des barrages à la Pâquelais au sud et le carrefour des Ardilières au nord et de distribuer des PV pour les automobilistes qui circulaient sans motif après 19 heures.
Louis Moulin
Photo d’illustration : DR
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Une réponse à “Bretagne. Deux rave-party empêchées au Pellerin (44) et au Haut-Corlay (22)”
Et pendant ce temps des Français/Françaises se font « suriner » violer , attaquer , massacrer
On ne peut pas être partout .Et pour les fêtes organisées , c’est moins dangereux que les quartiers bien connus en BZH . Le PV (rackett) est facile !