Dès le lendemain du suicide d’Hitler, le 30 avril 1945, et jusqu’au 23 mai 1945, l’amiral Karl Dönitz est le dirigeant suprême du Reich nazi.
Un ouvrage signé Philippe Valode (paru aux éditions du Rocher) retrace le parcours de cet homme mal connu et raconte au jour le jour ces 23 jours de pouvoir consacrés à la négociation de la capitulation, à la sauvegarde d’1,5 million d’Allemands coincés à l’Est (opération Hannibal), puis à la recherche d’un consensus avec les Américains et les Britanniques contre les Russes.
Karl Dönitz était-il un brillant soldat, à deux doigts de remporter la bataille de l’Atlantique, mais éloigné du coeur du pouvoir nazi et ignorant de ses crimes, comme il l’a plaidé jusqu’à la fin de sa vie ? Un négociateur de paix et un protecteur des civils allemands face à l’armée russe ? Philippe Valode démonte ici le mythe construit après-guerre et nous dévoile la figure d’un fidèle d’Hitler qui conserva jusqu’au bout son credo nazi.
Philippe Valode a dirigé plusieurs maisons d’édition et a également travaillé dans la presse. Il est l’auteur de nombreux livres d’histoire, parmi lesquels De Gaulle (L’Archipel, 2020), La Ve République (L’Archipel, 2014) et L’histoire de France en 2 000 dates (Acropole, 2011).
Il nous a accordé une interview, à écouter ci-dessous.
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Une réponse à “Philippe Valode : « Le Troisième Reich a eu deux chefs successifs : Hitler, puis Dönitz » [Interview]”
Même en fRance, on ne qualifie pas le plus haut dirigeant du IIIème Reich de président mais de chancelier. De plus, l’échec allemand dans la bataille de l’Atlantique n’est pas du à un quelconque échec technologique, l’Allemagne ayant plusieurs années, sinon de décennies d’avance technologique sur ses rivaux récupérée par ceux-ci après guerre, mais à l’interception de la plupart des communications allemandes suite au craquage du code généré par les machines de cryptage Enigma. De plus, contrairement à ce qu’à pu avancer l’auteur, les moyens de détection marine des Alliés auraient limité sinon paralysé l’action des Uboats au moment du débarquement. Pas trop vendeur comme communication pour l’ouvrage…