Un projet de « ville du futur » initié par le groupe automobile Toyota a été inauguré voilà quelques jours au Japon. Ce laboratoire grandeur nature regroupera diverses technologies, de la conduite automatisée à la robotique en passant par l’intelligence artificielle.
Au Japon, Toyota lance sa ville ultra-connectée
Si vous vous demandez à quoi pourrait ressembler la vie dans la « ville du futur », le Japon entend répondre à la question à travers un projet d’envergure. En effet, la firme Toyota, par l’intermédiaire de son président Akio Toyoda, a inauguré le 23 février dernier le lancement de la construction d’une nouvelle ville entièrement connectée en donnant le coup d’envoi de son grand laboratoire pour les technologies futuristes. Un communiqué a par ailleurs été publié pour l’occasion.
C’est au pied du célèbre Mont Fuji que Toyota va ainsi construire « Woven City » (à traduire littéralement par « la ville tissée »), un quartier expérimental destiné à permettre aux chercheurs de tester leurs différents produits dans un environnement réel. Dans un premier temps, cette nouvelle zone sera habitée par 360 personnes. Un nombre qui devrait passer à 2 000 par la suite. Pour trouver ses habitants cobayes, Toyota a ainsi fait appel à ses employés et inventeurs.
Quant au choix du site, il n’a pas été fait au hasard puisque le terrain de 175 hectares en question n’est autre que l’emplacement d’une ancienne usine Toyota dont l’activité a cessé l’année dernière. C’est aussi en 2020, lors du salon CES de Las Vegas au mois de janvier, que Toyota avait alors dévoilé son projet de « laboratoire vivant » et « centré sur l’Homme ». Le Covid-19 avait ensuite différé le début des travaux.
À quoi ressemblera la « ville du futur » imaginée par Toyota ?
Tandis que le groupe Toyota est redevenu le premier distributeur mondial automobile en 2020 (9,53 millions de véhicules des marques des différentes filiales écoulés) devant Volkswagen (9,3 millions), il n’entend pas pour autant abandonner le terrain des nouvelles technologies à la concurrence internationale. D’autant plus que ce même marché automobile doit lui aussi anticiper l’avenir, sur fond de normes environnementales plus strict et de forte tendance à l’automatisation des véhicules.
Quant à la « ville du futur » imaginée par Toyota, une vidéo présentant la vie quotidienne à « Woven City », située à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tokyo, donne un aperçu du projet, véritable laboratoire « à ciel ouvert », une fois celui-ci finalisé. Dans cette ville futuriste entièrement connectée où robotique et intelligence artificielle seront omniprésentes, se croiseront voitures autonomes, taxis volants et robots dans un espace urbain totalement réorganisé par rapport aux métropoles que nous connaissons aujourd’hui.
Après les États-Unis et la Chine, le Japon se lance donc lui aussi dans la course des « villes intelligentes ». Ce nouveau projet représente aussi pour le groupe Toyota le défi de démontrer sa « capacité à développer une meilleure société en accélérant le cycle de la technologie et le développement des services ».
Le communiqué géant japonais détaille par ailleurs que « Woven City comportera trois types de rues entrelacées au niveau du sol, l’une dédiée à la conduite automatisée, une autre aux piétons et une autre aux personnes avec des véhicules personnels. Il y aura en outre une route souterraine utilisée pour le transport de marchandises ».
Pendant ce temps-là, en France, les métropoles tenues par des municipalités « écologistes », que l’on pourrait supposément croire être à la pointe de l’innovation en matière d’environnement et d’intelligence urbaine, sont davantage préoccupées à faire la chasse aux véhicules diesel sans proposer d’alternatives crédibles, à bannir la viande des cantines à Lyon, ou encore faire la chasse aux arbres de Noël à Bordeaux…
Crédit photo : Capture YouTube (photo d’illustration)
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