On croyait qu’une vieille habitude journalistique – celle de changer les prénoms des délinquants, histoire de cacher leur origine – avait plus ou moins disparu. Il faut croire que non. En témoigne avec éclat, comme le rapporte le site Fdesouche, un papier d’une journaliste du Télégramme.
Le 23 février, dix prévenus poursuivis pour un vaste trafic de drogue comparaissaient devant le tribunal de Quimper. Jusque là, rien d’extraordinaire. Les prévenus en question – quatre femmes et six hommes âgés de 18 à 21 ans – sont originaires de la région parisienne. Là non plus rien que de très banal.
Ce qui interpelle, ce sont les prénoms des prévenus tels que rapportés par la journaliste du Télégramme : Antoine, Éric, Amélie, Anaïs, Alain, Héloïse, Matthieu, Henri… Rien que des prénoms bien français, bon chic bon genre, plutôt portés dans les quartiers huppés de la capitale…
Lisons plutôt : « Il s’agit de Kévin (*) qui serait, avec Antoine (*) à la tête du trafic. On trouve aussi Amélie (*) qui ferait office d’assistante. Âgée de 21 ans, elle est sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une affaire d’importation de 5 kg de cocaïne – « 20 kg selon la prévention », précise le procureur – depuis la Colombie. Anaïs (*), âgée de 20 ans, au casier vierge est considérée comme étant le chauffeur en titre et s’occupant de la logistique du trafic.
Le trafic compterait quatre lieutenants, dont un des deux mineurs. Parmi les quatre aussi, Alain (*), âgé de 20 ans, boxeur de haut niveau, considéré comme « un crack » chez les amateurs. Les deux autres, Antoine (*) et Henri (*) (…) sont âgés de 18 ans et sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une autre affaire de trafic de stupéfiants traitée par le parquet de Brest.
Parmi les « exécutants », il y a Héloïse (*), âgée de 20 ans et Triss (*), du même âge. Il y a aussi Matthieu (*) et Éric (*). Résidant à Massy (Essonne), ils ont été relaxés de trafic de stupéfiants, après un vice de procédure le 9 février dernier, avec un troisième larron, après un mois de détention provisoire. (…) Les dix prévenus seront jugés le 29 mars, par le tribunal de Quimper. Et ont tous été maintenus en détention provisoire. »
En fin d’article, la journaliste du Télégramme tient quand même à précise le sens de l’astérisque : (*) « Les prénoms ont été modifiés. » On s’en doutait un peu…
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7 réponses à “Quimper. Prénoms des délinquants : le grand remplacement ?”
Pourquoi la presse est délaissée ? Parce qu’elle occulte la vérité !
Pourquoi la presse est délaissée?Parce que elle ne vit plus de ses lecteurs,elle vit à la fois de ressources publicitaires et elle vit des subventions de l’État donc du contribuable.
Par conséquent celui ou celle qui achète un quotidien,un hebdomadaire,un mensuel le paie deux fois. J’ajoute pour conclure que la presse en France est entre les mains de financiers
Ces falsifications du Télégramme pour cacher à ses lecteurs l’origine des délinquants, donc les solutions à adopter, est scandaleuse ! Ce journal est le complice actif de la délinquance.
Le Télégramme et Ouest Eclair, même collabos anti français !!!
plus personne n’est dupe sur ces substitutions de prénoms, ca en devient même suspect quand aucun prénom d’origine étrangère n’apparait.
Quel est le prénom de la journaliste ?
Il faut boycotter la presse Main stream, qu’elle soit nationale ou locale.