Le récit de la mort du policier américain Brian Sicknick publié par la quasi-totalité de la presse mondiale était faux. Breizh-info l’avait souligné le 3 février. Le 6 janvier, on s’en souvient, des partisans de l’ex président Donald Trump avait envahi le Capitole de Washington. Brian Sicknick, policier affecté à la garde du bâtiment était mort le lendemain soir.
Dans un article publié le 8 janvier, trois journalistes du New York Times avaient écrit : « “Mr. Sicknick, 42 ans, fonctionnaire de la police du Capitole, est mort jeudi de blessures au cerveau subies après avoir été frappé à la tête avec un extincteur par des partisans de Trump, selon deux responsables des autorités policières ».
Plus d’un mois plus tard, le 12 février, le New York Times est revenu sur cette version. Oh, très discrètement ! Une simple « mise à jour » insérée dans l’archive en ligne de son article du 8 février admet que « de nouvelles informations sont apparues concernant la mort de [Brian Sicknick] qui mettent en doute la cause initiale de sa mort indiquée par des officiels proches de la police du Capitole ». Le journal le plus influent du monde s’est-il laissé balader par ses informateurs ?
Ou bien a-t-il menti ? On note que ses « responsables des autorités policières » du 8 janvier ne sont plus désormais que des « officiels proches de la police ». Ce qui peut être n’importe qui.
La thèse de l’extincteur a fait long feu
Quoi qu’il en soit, la thèse du policier assassiné par les émeutiers, puis l’hommage national au martyr (exposition dans la Rotonde du Capitole, visite du nouveau président Joseph Robinette Biden, cortège funèbre entre deux haies d’honneur dans Constitution Avenue…), ont renvoyé opportunément dans l’ombre la mort d’Ashli Babbitt, manifestante tuée délibérément par un policier.
Pour retrouver les assassins, les enquêteurs ont examiné des milliers de photos et de vidéos des événements du 6 janvier. Près de six semaines plus tard, ils n’ont pu trouver la moindre trace de violences graves envers Brian Sicknick. (Lui-même, au soir du 6 janvier, aurait dit avoir essuyé deux jets de gaz lacrymogène). La première version du New York Times était devenue intenable.
Le corps du policier a été incinéré avant ses obsèques. Pourtant, les conclusions du médecin légiste n’ont toujours pas été publiées. Et le New York Times a eu le temps de vérifier ses sources. Dans la version révisée de son article du 8 janvier, il indique : « des policiers avaient d’abord dit que M. Sicnick avait été frappé avec un extincteur, mais des semaines plus tard les sources policières et les enquêteurs ignoraient s’il a été touché. Selon un responsable policier, les experts médicaux ont dit qu’il n’est pas mort d’un traumatisme provoqué par des coups violents ».
Vers des rétractations dans la presse française ?
Le discret mea culpa du New York Times sera-t-il relayé par la presse internationale ? En reprenant aveuglément sa version du 8 janvier, la majorité des journaux occidentaux se sont retrouvés dans la position de l’arroseur arrosé. Après avoir accusé Donald Trump de mensonge pendant des années, ils ont publié un récit fallacieux, le plus souvent sans la moindre réserve.
Cela concerne une grande partie de la presse française, du Monde (malgré l’emploi d’un habile conditionnel) au Figaro en passant par Ouest-France, apparemment envoyé sur une mauvaise piste par l’AFP. Ces journaux montreront-ils autant d’empressement à rétablir la vérité qu’à diffuser une fausse nouvelle ?
Photo : [cc] manifestation du 6 janvier 2021 au Capitole de Washington, D.C., par Blink O’fanaye (Flickr)
[cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.
3 réponses à “Policier tué au Capitole de Washington : le New York Times avoue une affabulation”
Les preuves des manipulations s’accumulent contre Biden et les « démocrates » .
Les journaux, politiques français , européens vont ils elles faire eux aussi leur mea-culpa ? cela est moins sur , je dirais même jamais vu qu’ils elles sont imbu d’eux même , tel Narcisse avec sont reflet dans un miroir.
Le NYT est devenu un mélange de Libé et de l’Huma, avec dans sa rédaction, un ramassis de crapules, de menteurs, de cinglés et de dégénérés. Ce quotidien est celui de la propagande gauchiste et de la désinformation.
Toute la presse française et étrangère sont gangrenées par la gauchiasserie idéologie mortelle pour les patriotes et résistants , nous devons annihiler cette saloperie de gauchisme et tout les partis qui gravitent autour !