On se souvient de la palinodie gouvernementale des masques chirurgicaux, d’abord inefficaces puis obligatoires. Mais il y a bien plus grave. Au mois de février dernier, alors que des responsables politiques, surtout à droite, réclamaient la fermeture des frontières d’urgence, le gouvernement avait exclu une telle mesure. « Les frontières physiques n’ont pas de sens contre un virus » déclarait Sibeth Ndiaye, alors porte-parole du gouvernement, le 27 février. Cette position gouvernementale était purement idéologique. Médicalement absurde, elle a eu des conséquences désastreuses.
Comme pour les masques, le gouvernement a fini par renier sa politique antérieure. Pas de sa propre initiative d’ailleurs : il s’agissait d’une mesure prise par le conseil européen le 17 mars pour tenter d’endiguer l’épidémie. Trop tard : le virus avait eu le temps d’entrer en France massivement.
La revue Nature vient de confirmer que la fermeture des frontières était la mesure à prendre au début de l’épidémie. « Les modèles ont constaté que des fermetures de frontière strictes pouvaient aider à limiter la transmission virale dans les premiers jours de l’épidémie », écrit la célèbre revue scientifique. « Mais une fois que le virus a commencé à se répandre dans d’autres pays, la fermeture des frontières s’est avérée peu efficace. »
La France isolée… mais ouverte
Ainsi, la mesure rejetée par le gouvernement au mois de février, quand elle aurait pu être utile, n’avait plus guère d’intérêt dans la deuxième quinzaine de mars, quand il l’a imposée ! Le gouvernement ne peut invoquer qu’une seule circonstance atténuante : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconisait elle aussi de laisser les frontières ouvertes. Probablement parce qu’elle avait tiré des conclusions erronées de l’épidémie de SRAS de 2003. Mais, souligne Nature, « la plupart des pays sont passés outre à son conseil et beaucoup ont même fermé leurs frontières à tous les autres pays ». La France n’était pas du nombre. Elle l’a payé d’une épidémie spécialement sévère.
L’article de Nature s’appuie principalement sur une étude internationale réalisée par des chercheurs canadiens, chinois et américains. Elle montre que « les restrictions aux voyages et les fermetures de frontières ont réduit l’arrivée de porteurs du COVID-19 dans de nombreux pays au début de l’épidémie ». « L’OMS a dit une chose et le monde a fait autre chose », constate Karen Grépin, première auteure de l’étude. Le monde, mais pas la France. Celle-ci aurait pu vivre une épidémie bien moins sévère si le gouvernement avait renoncé à son mondialisme pour protéger les Français.
Les conséquences catastrophiques de l’épidémie pour les Français sont en grande partie dues au choix idéologique initial du gouvernement. Comme dit le titre du livre du professeur Christian Perronne, Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ?
Crédit photo : [cc BY-SA 3.0] aéroport Paris-Charles-de-Gaulle par Lionel Allorge via Wikipedia Commons
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
2 réponses à “Avoir laissé les frontières ouvertes : l’erreur gravissime qui vaut à la France une épidémie de covid-19 sévère”
Les mondialistes voient dans cette épidémie une « opportunité ». Opportunité dont ils n’allaient pas priver la France, d’autant que les frontières, en principe, ils n’aiment pas trop.
Ne radotez pas. Il n’est pas question de frontières ici, mais de crédulité. La « Covid » est une fausse pandémie. De A à Z. De A c’est-à-dire du moment où le corps médical et la société dans son ensemble ont accepté une nouvelle catégorie, la Covid, qui mêle des pathologies qui n’ont rien à voir : grippe, pneumonie, même la quinte de toux… selon les exigences aberrantes d’une institution corrompue, l’OMS, pilotée par les Machiavels de l’Empire américain.
On peut ainsi dérouler tout le fil de la pelote de bobards : puisque la catégorie Covid ne veut rien dire, alors les tests sont forcément non spécifiques, et c’est pourquoi on a pu tester ‘positifs’ d’anciens ex-‘positifs’, du sang d’animal et même du jus de papaye ; c’est pourquoi les prétendus remèdes coûteux comme le remdesivir et les vaccins sont par définition une escroquerie ; c’est pourquoi la ‘seconde vague’ tant martelée n’était rien d’autre que la saison épidémique habituelle sous un autre nom ; et les hôpitaux prétendument pleins mais en réalité vides car interdits aux non-Covid ; et les masques obligatoires, et l’assignation à résidence, etc, etc. Mensonges, mensonges, mensonges, de A à Z.
De cette fumisterie, il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que les coupables ne sont ni les frontiéristes, ni les sans-frontiéristes. Les coupables sont les crédules et autres imbéciles heureux qui répètent, alors qu’il n’en n’existe aucune preuve empirique, qu’une maladie peut se transmettre par les miasmes. Cette croyance imbécile nous vient tout droit du moyen âge. Toute l’école dominante en épidémiologie moderne (à laquelle s’opposent les quelques valeureux dissidents menacés) consiste à nous dire par un verbiage savant et des modèles invérifiables, que les miasmes existent et ‘circulent’, ‘vite’, très vite, chose là non plus jamais vérifiée puisqu’aucun génome de ‘virus’, même pris sur le même individu, n’est le même !
Car comment faisait-on avant ? On bouge beaucoup au XXIe siècle, mais on a aussi beaucoup bougé depuis, au moins, l’arrivée du rail, et il ne s’est jamais rien passé de tel. La biologie ne change pas ses lois millénaires comme ça. À moins… qu’on ait besoin de provoquer une crise financière pour ensuite invoquer la fatalité alors que la faute revient à des spéculateurs connus. À moins aussi que les États-Unis et leur empire aient besoin d’accuser la Chine pour gagner leur guerre commerciale. À moins que ce soit l’excuse pour faire tout et n’importe quoi surtout ce qu’on ne peut plus faire en démocratie de marché. L’erreur grave, c’est de refuser de percevoir tous ces niveaux de lecture après un an d’abrutissement viromaniaque.