MAJ 11h13.
Vers 9h45 ce lundi de la rentrée une bande ethnique d’une trentaine de jeunes délinquants a attaqué le lycée Monge, situé au coeur des quartiers nord de Nantes, dits « sensibles ». L’attaque serait en lien avec un appel d’extrême gauche à bloquer les lycées.
La bande ethnique a bloqué la rue de la Fantaisie face au lycée et a tiré divers projectiles sur l’entrée. Un délinquant – âgé de 18 ans, casier chargé – a été interpellé avec deux bouteilles d’acide et un cocktail Molotov prêt à l’usage dans son sac. Le rectorat a condamné l’attaque.
Sur les réseaux sociaux, l’apparatchik socialiste et élu nantais Pascal Bolo a condamné l’agression et accusé l’extrême gauche : « les bloqueurs, ultra-gauchistes violents, n’auront pas réussi à troubler l’hommage rendu à Samuel Paty qui s’est parfaitement déroulé (…) Et c’est encore un lycée au coeur d’un quartier qui va être stigmatisé (…) Ces exactions n’ont rien à voir avec l’hommage, rien à voir avec le lycée « .
Depuis 2017 et l' »affaire Theo » l’ultra gauche à Nantes a noué des contacts avec des bandes ethniques, principalement
à Bellevue, aux Dervallieres, au Breil mais aussi dans les quartiers nord.
Début novembre 2019, sous couvert de refus de la réforme du bac, une bande ethnique avait attaqué les abords du lycée Monge ou plusieurs voitures ont été brûlées ; sept délinquants mineurs, d’origine extra-européenne et déjà très défavorablement connus des forces de l’ordre, avaient alors été interpellés. Au lycée Camus dans le quartier « sensible » de Bellevue à l’ouest de Nantes
le drapeau français avait été arraché et brûlé.
Hommage perturbé à Agen au stade
Le sport mis au service des enjeux politiques, ça finit toujours en eau de boudin. On l’a vu avec le mouvement Black lives matter, on le voit désormais avec l’hommage rendu à Samuel Paty dans les stades ce week-end.
Trois individus ont crié au début de la minute de silence lors du match de rugby du top 14 entre Bayonne et Agen samedi, et le fait que les presque 5000 autres ne soient pas intervenus pour les calmer et les exfiltrer semble indiquer que malgré les indignations des autorités publiques,
d’autres pensaient tout bas ce qu’eux criaient trop haut.
Cependant, pour la presse mainstream et les autorités, les hommages à Samuel Paty dans les stades et les écoles se sont bien passés dans l’écrasante majorité des cas. Nous verront bientôt que c’est loin d’être le cas. Par ailleurs depuis des mois, voire des années des professeurs dénoncent les dérives islamistes et communautaires qui empoisonnent leurs classes – en pure perte, car ils sont ignorés par leur hiérarchie voire punis.
Louis Moulin
Illustration : DR
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