Tandis que la gendarmerie ne parvient toujours pas à élucider les cas de mutilation de chevaux ayant lieu notamment Bretagne, les propriétaires demandent davantage de moyens pour mettre fin à cette série noire.
Entre gendarmes et propriétaires de chevaux, la tension monte en Bretagne
Les propriétaires de chevaux sont sur les dents en Bretagne. Avec la multiplication des cas de mutilations, ils sont de plus en plus impatients en ce qui concerne les enquêtes de gendarmerie menée afin de retrouver les coupables.
Si plusieurs réunions de prévention ont eu lieu dans la région, celle qui s’est tenue à Languidic (Morbihan) le 4 septembre dernier a connu des débats houleux. Ainsi, plus de 200 personnes venues cherchaient des réponses concrètes à leurs inquiétudes sont restées sur leur faim face aux mesures proposées par les gendarmes. Le rendez-vous organisé par la compagnie de gendarmerie de Lorient a fini par tourner au dialogue de sourds entre cette dernière et les propriétaires de chevaux.
Depuis quelques semaines, les signalements de drones et de voitures suspectes affluent auprès des forces de l’ordre en Bretagne. Dans ce climat de psychose, celles-ci semblent bien à la peine pour rassurer le public, faute de moyens pour contrôler l’ensemble du territoire.
« Ne pas se faire justice soi-même », et après ?
Mutilations de chevaux : des enquêtes pointent l’origine animale
Par ailleurs, tandis qu’une trentaine d’enquêtes ont été ouvertes sur l’ensemble de la France concernant ces mutilations de chevaux, certaines concluent déjà, sur la base d’expertise ADN, qu’il s’agit d’une attaque d’origine animale. Ce fut notamment le cas pour un cheval mort dans le département de la Loire.
Difficile d’y voir clair pour l’instant alors que dans la seule nuit du 3 au 4 septembre derniers, le centre opérationnel de la gendarmerie du Finistère a reçu une quarantaine d’appels pour des signalements. Malgré le déploiement de 45 gendarmes dans le courant de la nuit dans une zone où ces signalements avaient abondé, aucune interpellation n’a été effectuée. Une confusion générale qui est aussi accentuée par la présence de drones au-dessus de certains champs en Bretagne. Repérages malintentionnés, propriétaires surveillant leurs bêtes ou simples particuliers, là encore c’est le grand flou. Le mystère de ces mutilations de chevaux reste donc entier à l’heure où nous rédigeons ces lignes.
AK
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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2 réponses à “Chevaux mutilés. Les propriétaires en passe de se substituer aux gendarmes ?”
Quels animaux couperaient les oreilles, mutileraient les organes génitaux, lacéreraient d’autres animaux ? Ca ne s’est jamais vu. Une nouvelle espèce apparue récemment ? On a vu des mutilations d’animaux aux USA dans les années 70-80, on a jamais pensé à d’autres animaux, pas même des bigfoot.
« Tandis que la gendarmerie ne parvient toujours pas à élucider les cas de mutilation de chevaux ayant lieu notamment Bretagne, […] »
Breizh Info serait-il un journal satirique ?
La gendarmerie est tout à fait capable d’élucider ces affaires, et c’est sans doute déjà fait. La réalité est que, comme pour de nombreux autres problèmes, la gendarmerie A ORDRE de ne pas faire aboutir les enquêtes.