A nouveau, ce 11 juillet au soir, la police a du évacuer des migrants clandestins africains qui s’étaient installés au cœur de Nantes, square Daviais précisément. Ces derniers ont fini par quitter les lieux dans le calme peu après minuit.
Le square a déjà été occupé par les migrants à deux reprises à l’été 2018, avec l’assentiment d’associations pro-migrants et d’élus de gauche qui ont été reconduits ou élus au sein de la majorité pour la mandature 2014-2020 alors qu’un nantais sur trois seulement est allé voter. Les migrants majoritairement africains avaient laissé le square dans un état désastreux, sa remise en état avait pris des mois – l’évacuation et la prise en charge des migrants par la ville de Nantes (et elle seule, l’Etat ayant refusé de payer) a coûté plus de 4 millions d’euros au contribuable nantais.
Cette fois, ce sont une vingtaine de migrants clandestins, répartis en sept familles, principalement originaires d’Erythrée et du Soudan, qui se sont installés sur place, à l’instigation une fois de plus d’associations pro-migrants qui ont dans le viseur la fin de la trêve hivernale le 10 juillet dernier. Une des familles – un couple dont la femme est enceinte – a obtenu un hébergement en hôtel, aux frais du contribuable, jusqu’au 15 juillet prochain.
Les autres restent à la rue – et ont du quitter les lieux à la demande de la police, peu après minuit. Le square est resté surveillé par les forces de l’ordre dans la nuit pour éviter toute installation nouvelle. Ce qui n’enlève rien au problème croissant des squats : « de plus en plus de maisons isolées ou en attente de démolitions sont occupées, notamment par des migrants, et la crise qui arrive ne va rien arranger », affirme un policier nantais.
Constat partagé dans le BTP : « même si on n’est pas sûr que les projets immobiliers engagés aboutiront, on essaie dans la mesure du possible de détruire le bâti existant – ce qui évite d’avoir des squats qui peuvent durer des mois, les juges ici étant très coulants, comme ce qui s’est passé quartier Saint-Félix l’an dernier [allusion au squat « des familles » bd Amiral Courbet, installé par l’extrême-gauche dans un immeuble en attente de démolition, et qui a duré près de neuf mois] et tout simplement d’avoir à surveiller les biens. Quand pour une raison ou une autre on ne peut pas détruire, on prend nos précautions : c’est systématiquement muré avec parpaings et planches antisquat, on défait les réseaux, on coupe l’eau et l’électricité, on fait des trous dans les murs… bref on rend invivable », explique un chef de chantier en train de démolir des bâtiments à l’ouest de Nantes.
Louis Moulin
Illustration : DR
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