C’est le moment, en ces jours de la Trinité, où les langues de feu de la Pentecôte quittent nos fronts, d’aller faire un petit tour dans l’espace… Le module Spacex a pondu ses voyageurs, comme, dans une vélerie, des veaux sortent du cul des vaches. Les deux modules humains éberlués ont été accueillis par deux Russes et un Américain ravis… Enfin vous savez… Les perruches vous auront avertis… Quel tintamarre !!!
Loin de Zemmour et d’Onfray, « petits lumignons mais grandes chandelles » (sacré Jules Renard !)… risquons un tour au-delà de nos querelles et de nos terrasses plastiquées, élargissons nos horizons qui, après tout, n’ont jamais rien prouvé, si ce n’est la rotondité de la terre… tss… Pensez !, des ignorants attendent que le rond se ferme comme une assiette plate. Ledit Jules Renard disait que « regarder l’horizon c’est regarder loin, mais c’est aussi regarder quelque chose de faux ! »…
Panoramix crève l’écran… et c’est tant mieux. Les foireux de la Lancette (un bel instrument de torture) se sont pris dans les trous de nez les écouvillons des 96 000 « cas » testés. A propos, je me souviens d’avoir lu que les meilleurs bourreaux de l’ancien temps (par exemple, le nazi Klaus Barbie, les afférents du NKVD, ou les sbires de Pinochet) torturaient leurs victimes en leur enfonçant des crayons férocement affûtés dans les narines.. tss… C’est pas malin de penser ce qu’il advenait. C’est pas pareil, me direz-vous. Je ne suis pas certain, vu les grimaces que l’exercice provoque – pour soigner disent-ils… Dieu nous garde !
Enfin, nous voilà déconfits… On respire à pleins poumons le bon air de la liberté. La belle « Noiseuse » l’a ramené au bon moment. Le temps de faire coïncider ce qui se passe aux USA et ce qui s’est passé en France, y’a bien longtemps, sous les genoux de la gendarmerie. Ah là là ! De mon temps, on n’avait pas ces mÀurs! On mourait empilés dans les bouches de métro, comme à Charonne, ou sous les balles des « petits gars du contingent » dans les rues de Bab-El-Oued encore françaises (pas pour longtemps)…
Le petit roi et la Chancelière, entre deux bisounours, se sont mis d’accord pour faire avaler aux Euro-teutons amnésiques (ils ont payé largement, les pôvres !) leur « Schwarze Null » (c’est-à-dire le « 0% de déficit au budget de l’Etat »). Nos voisins d’outre-Rhin, ont finalement accepté de déposer en tas les dettes de tout le monde… Mais reste à convaincre les mangeurs de harengs de la Baltique et les sujets du Prince d’Orange. Vont-ils les suivre au pot commun ! Une autre paire de manches ! La discussion me dépasse, même avec l’aide des lumières de « Wiki »… D’autant que le remplacement du « gut » allemand par l’expression « anglaise », « Win Win » (gagnant-gagnant), reste à même de se vérifier. Je passe à l’Universel encyclopédie qui m’annonce que, dans le cas d’une politique « Win Win » : « chaque partenaire se préoccupe aussi de l’intérêt de l’autre, d’une façon également favorable à son propre intérêt. Il ne s’agit pas de rechercher le meilleur compromis de partage des gains, mais de trouver un accord qui augmente les gains de chacun » … Ben voilà qui est juste et bon !
Le « Temps des cerises » est arrivé, le « Merle chanteur » m’a enchanté, juste à 5 heures 54, ce matin… avec la pluie.
MORASSE
Illustration : DR
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