Après une chute de 72,2% en mars, le marché aura encore dévissé de 88% en avril. Au cumul des 29 premiers jours, les immatriculations ont en effet perdu 88% par rapport à avril 2019. Le 30ème jour d’avril ne changera que marginalement la donne.
Les ventes aux particuliers et aux sociétés (hors professionnels de l’automobile) ont suivi les mêmes trajectoires sur 29 jours avec des déclins respectifs de 85% et 84%. Les ventes aux loueurs se sont, elles effondrées à -97%, et celles des véhicules de démonstrations à -92%.
Au cumul annuel, grâce à un meilleur début d’année, les ventes aux sociétés résistent mieux en ne régressant que de 33,5% contre -51%,8% pour celles des particuliers.
Les marques françaises font mieux que le marché. Renault abandonne en avril (sur les 29 premiers jours) 78%, Peugeot 82% et Citroën 83%.
On peut également relever que les ventes de véhicules électriques s’en sortent relativement mieux que celles des thermiques. À 5,9% de pénétration et avec 61% de volumes en moins en avril (29 jours), elles dévissent moins que celles de l’essence et du diésel qui affichent un même -88,5%. Au cumul annuel, les ventes de VE sont encore au double de leur niveau de 2019 (27 000 immatriculations et 7% de part de marché).
Toujours sur 29 jours au mois d’avril, la perte de volume du marché de l’occasion est supérieure à 77% et elle s’établit à 24,3% au cumul des 4 premiers mois 2020.
Pour l’ensemble de l’année 2020, les équipes C-Ways & Autoways ont produit un jeu de prévisions des marchés Véhicules Neufs et Véhicules d’Occasion scénarisé en fonction des évolutions possibles de la croissance du PIB
Scénarios de marchés en fonction de la croissance du PIB
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