Pas de confinement pour les abeilles au printemps ! Nantes est depuis longtemps un centre apicole actif, animé par une variété de professionnels, de formations et d’associations. La dernière initiative en date vient du Médiacampus. Cet immeuble emblématique du quartier de la création, sur l’île de Nantes, héberge TéléNantes, un espace de coworking et surtout la grande école de communication Audencia SciencesCom. À l’initiative d’ Estelle Prusker, directrice générale du Médiacampus, Antoine Rémi-Zéphyr vient d’installer plusieurs ruches sur le toit-terrasse de ce vaste bâtiment.
Opération de com’, romantisme écolo-bobo ? Pas du tout. L’apiculture urbaine a acquis ses lettres de noblesse depuis des années. Paradoxe de notre époque, les abeilles se portent plutôt mieux en ville qu’à la campagne parce qu’on n’y emploie pas de pesticides. Le Médiacampus est entouré d’une végétation variée, en particulier celle des anciens chantiers navals où déambule le Grand Éléphant des Machines de l’île. Il est proche aussi du square de l’île Mabon, un jardin public volontairement laissé en friche. Les abeilles ne risquent pas de chômer.
Antoine Rémi-Zéphyr n’en est pas à son coup d’essai. Apiculteur à l’enseigne des Ruches d’Antoine, à Nantes et à Mesquer, il a déjà installé des ruches sur une douzaine d’immeubles commerciaux des environs (CIC, Leroy Merlin, Maisons du Monde, Thierry Immobilier, etc.).
E.F.
Crédit photo : Breizh info, DR.
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