Alors que certains commerçants tremblent pour leurs commerces qui seront fermés et sans surveillance pendant plusieurs semaines, le coronavirus et son corollaire – surveillance des déplacements, attestations obligatoires, couvre-feu – pourrait-il arrêter la délinquance ? Revue de détail à Nantes pour ces derniers jours.
Le 14 mars, quatre voitures ont brûlé autour du parc de Praud à Rezé, trois à la Houssais – le feu s’est propagé à une clôture en bois – et une avenue du Luxembourg à 200 mètres de là. Une autre voiture a brûlé le 9 mars près de la poste de l’Éraudière. Pas la première, selon ce riverain : « c’est devenu tellement courant que je ne suis même plus surpris de voir une carcasse de véhicule », dit-il sur les réseaux sociaux.
Vendredi 13 mars, au 4 rue Jacques Feyder au Breil – où un point de deal ouvert 24h/24 a été démantelé au début du mois – la police est revenue et a arrêté un client et un dealer, en pleine transition de cocaïne.
Des vols roulotte et des vols de pièce détachées de véhicules nous ont été signalés, dans la première et la deuxième semaine de mars, près du boulevard Jules Verne, près de l’arrêt Wattignies, route de Vertou (phare arrière), à Beautour (près d’une dizaine), rue du Tripode à Beaulieu le 4 mars (un porte-documents et des livres sur le handball, un disque dur externe, un permis de conduire), dans des parkings à Saint-Joseph de Porterie – ainsi que des vols d’extincteurs dans les parkings – boulevard de la Beaujoire (une dizaine), zone de la Haluchère.
Toujours dans la deuxième semaine de mars, des vols de vélos nous ont été signalés quai de la Fosse – mais le voleur a laissé le casque et autour du parc de Procé, et un scooter dans un parking sécurisé près de la Croix Bonneau (Vespa blanc). De nouveaux commerces ont aussi été fracturés début mars route de Sainte-Luce (L’appel à Pizza) et rue de la Ville en Pierre à Doulon (boulangerie Deslandes), ainsi que 22 rue du Calvaire (caisse et produits cosmétiques). Un vol de chaîne en or a eu lieu le 5 mars rue Suffren quartier Graslin, vers 13h50. La victime s’en est prise à son agresseur et a récupéré sa chaîne. Elle décrit son agresseur : « 1m70 18-24 ans, type moyen orient, cheveux foncés, mat de peau » sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs lundi dernier – le 7 mars donc – un suspect de 56 ans soupçonné d’avoir cambriolé 17 commerces en ville pour un préjudice de 54 000 € a été interpellé ; 281 tickets d’un restaurant rue Léon Blum cambriolé le 24 novembre dernier ont été retrouvés chez lui, ainsi que des bouteilles de cognac et d’armagnac. Il est identifié sur 17 faits au total dont un bar rue Jean-Jacques Rousseau, un pressing, un kebab, un bar et un restaurant allée des Tanneurs, un fleuriste rue Copernic, une salle de concert, etc.
Louis Moulin
Crédit photo : DR
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Une réponse à “Nantes. Le coronavirus arrêtera-t-il la délinquance ?”
[…] Nantes, les délinquants se foutent du virus : http://www.breizh-info.com/2020/03/18/138670/nantes-le-coronavirus-arretera-t-il-la-delinquance/ […]