Au train où vont les choses, le monde d’aujourd’hui et celui qui se profile n’ont rien à voir avec celui que nous avons vécu. Pensez ! Il y a peu, les tricoteuses ont pris le pouvoir ou, tout au moins, celles qui s’activent au carburateur révolutionnaire. C’était avant le coronavirus… De son côté, Pascal Praud s’est fait traiter par des sapeurs-camembert. Il a hésité sur la suite à donner, on le comprend. Faire de la pub à ces hominidés est évidemment à exclure. Il y a des espèces en voie de disparition qu’il convient de protéger, mais aussi des espèces en voie d’apparition que la bien-pensance officielle s’obstine à laisser vaquer. Non Monsieur Mohamed Khemissa – c’est le vrai nom de l’hominidé répondant au pseudonyme de « Sneazzy » – on ne s’exprime pas ainsi !
Le virus de la bêtise crasse gagne du terrain
C’est bien là tout le problème. Le virus de la bêtise crasse gagne du terrain. Je ne vais pas enumérer les cas. Toutefois, il est notable qu’un slogan récent mérite d’être accroché au pilori : « Polanski viole, Wilson cautionne » (sic !). J’insiste, « moi qui suis plutôt pour », comme disait feu ce vieux macho de Bobby Lapointe : le Comité central des Ménades fait la chasse en ce moment à tout ce qui peut servir au développement de ces nouveaux « procès de Moscou » qui durèrent jusqu’à Prague en 1952… Soixante-dix ans après, on note les mêmes méthodes furieuses qui tentaient de faire prendre des vessies pour des lanternes – ou des lanternes pour des vessies. C’est selon ! Et la mort au bout…
Les dame patronnesses s’agitent
Le comble de la paranoïa a été atteint, ces derniers jours de paix avant la cata, par des comités de dames patronnesses qui s’agitent ici et là depuis quelques temps – comités contemporains des Gilets Jaunes, une antiquité. Un semestre n’est pas passé sans que le braiement public (j’allais dire la rumeur) n’attire l’attention de tout un chacun sur un « pédopeintre » d’un autre âge, Paul Gauguin. Cet individu forniquait des pucelles dans la lointaine colonie des Marquises, après avoir décimé Tahiti. C’était bien longtemps avant Polanski – du temps où mes ancêtres nantais se remettaient à peine d’avoir gagné des fortunes en transportant le « bois d’ébène » à travers l’Atlantique. La honte m’étouffe…
Balthus, pédopeintre ?
Remarquez qu’en 1993, il y avait eu un précédent. Une propriétaire de vigne en Bordelais (la « Baronne ») ayant pris l’habitude, à la suite de son papa, de décorer les vignettes de ses bouteilles avec une œuvre (une peinture) contemporaine, voulut, cette année-là, honorer le grand Balthus… Las ! Il lui fallut presto retirer son projet car, aux yeux des Zaméricains (les acheteurs potentiels) il était notoire (la peinture en témoignait) que ledit Balthus appartenait à la bestiale famille des « pédopeintres »… Tsss ! A propos de vin et de pinard, que notre ami Raphno et les aimables lecteurs de cette chronique tiennent compte de ceci : Non, le vin n’est pas une solution hydro-alcoolique !
MORASSE
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