Le coronavirus est-il une arme bactériologique créée par les hommes et répandue dans les rues du pays pour oppresser les femmes ? Certains militants d’extrême gauche pourraient bien développer cette théorie dans les prochains jours puisque le « covid-19 » devrait mettre à mal les initiatives lancées à l’occasion du « mois de la femme », notamment dans les bars nantais…
Le mois de la femme (d’extrême gauche)
Il y avait jadis « la journée de la femme », il y a désormais « la journée internationale des droits des femmes » et même « le mois de la femme ». Mars est en effet l’occasion pour les féministes et autres militants d’extrême gauche de multiplier les initiatives revendiquant tout et n’importe quoi et accusant les hommes de tous les maux. La grande manifestation parisienne du 8 mars a démontré l’absurdité de ces revendications, d’autant plus qu’elles ne laissaient pas de place à la liberté d’expression. Le collectif Némésis, déjà interrogé par Breizh Info et qui a le courage de pointer du doigt l’immigration et l’islamisme, premiers vecteurs de violence et d’oppression envers les femmes, a ainsi été expulsé manu-militari du rassemblement.
Le délire des bars nantais
Pas de coup de poing à Nantes et dans ses environs mais une opération baptisée « Fameuses hours », menée par une trentaine d’établissements et consistant à moins remplir les verres de bières des clients masculins.
La raison ? L’inégalité salariale entre les sexes ! Si, normalement, une petite discussion sur le sujet avec le barman permet de voir son verre être complété, l’objectif est bel et bien de culpabiliser et de discriminer.
Les bars participants à cette opération ne devraient pas l’organiSer toute la journée mais à certains moments choisis, à l’image des « happy hours ». Ceux-là seront moins joyeux !
Quoi qu’il en soit, les chômeurs, « smicards », petits autoentrepreneurs et autres modestes salariés apprécieront de se voir attaqués en lieu et place des avocats, grands patrons et autres stars du cinéma, qui gagnent effectivement mieux leur vie que leurs collègues féminines.
Le féminisme, parfois compréhensible lorsqu’il défend le droit de se vêtir librement ou, bien mieux encore, lorsqu’il réclame des droits et des rémunérations pour les mères au foyer, tombe hélas régulièrement dans la caricature et cherche de plus en plus souvent la confrontation.
Peut-être que les restrictions liées à l’épidémie leur permettront de réfléchir quelques temps et d’admettre qu’une caissière a plus de points communs avec un agent de sécurité qu’avec une étudiante en psychologie vivant dans un bel appartement de Nantes ou de Paris grâce à l’argent de ses parents.
Cela permettra à tout le monde de trinquer sereinement autour de la même table et avec des verres bien remplis au retour des beaux jours !
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve jan de mention et de lien vers la source d’origine