En 2014, Nantes était classée cinquième dans le palmarès des villes où il fait bon vivre en France. Aujourd’hui elle est vingtième. Tel est le résultat de six ans de mandat de Johanna Rolland et de son équipe de 2014, qui réunissait PS, EELV, PCF, MRG et UDB. L’insécurité généralisée et quotidienne explique pour beaucoup cette évolution. Elle est au cœur de ce bilan, parce qu’elle est le résultat des choix politiques de l’actuelle municipalité.
En effet, la politique conduite dans les domaines d’intervention d’une municipalité – culture, urbanisme, quartiers, circulation, propreté, migrations – a favorisé l’explosion de cette insécurité.
Une politique idéologique et culturelle destructrice
Cette politique met en œuvre l’idéologie de cette équipe, dont faisait partie Julie Laernoes, la candidate EELV 2020. Sans originalité, elle suit la pensée dominante des gauches françaises depuis la chute de l’URSS : mondialisme, métropolisation, promotion des minorités, immigrationnisme, laxisme et culture de l’excuse.
La politique culturelle est dans la continuité de celle de Jean-Marc Ayrault. On occulte l’identité bretonne de la ville au profit des cultures des derniers arrivants, comme au festival Tissé Métisse. On omet les massacres des révolutionnaires et les noyades de Carrier mais on cherche à culpabiliser les Nantais à cause du commerce triangulaire.
Le musée des Beaux-arts est devenu musée d’arts. Ce changement de nom est révélateur d’une volonté d’éradiquer toute référence à une identité et au culte de la beauté telle qu’elle était vécue en France jusqu’à présent.
Enfin, Johanna Rolland est convaincue qu’elle incarne le »camp du bien ». Au conseil métropolitain, quand l’opposition conteste un projet, elle ne se contente pas d’établir un constat de désaccord. Elle ajoute un petit discours moralisant, pour expliquer que ceux qui la contestent sont perfides et inhumains.
Urbanisme : une mégalopole cosmopolite
Johanna Rolland a poursuivi l’objectif de J.-M. Ayrault : faire de Nantes-Saint-Nazaire une mégalopole cosmopolite d’un million d’habitants. Pour cela, il faut attirer des migrants soit des autres régions françaises, soit d’autres pays.
Cela entraîne une densification de l’habitat et la destruction du caractère propre de chaque quartier. Nantes est livrée aux promoteurs. Aucun plan d’ensemble ne leur impose un style commun. L’aménagement de l’île de Nantes avec le transfert du CHU, la transformation en cours de l’ancienne caserne Mellinet, la bétonisation de l’ancien champ de tir du Bêle en sont trois exemples emblématiques parmi beaucoup d’autres.
Pourtant, il existait une opportunité unique d’en faire de grands espaces verts, une ferme dans la ville et un bois central. La ville aurait respiré. On notera que les élus EELV n’ont pas rompu leur contrat avec les socialistes pour s’y opposer. Johanna Rolland a aussi fait abattre la plupart des arbres de la station Commerce et supprimé le square Fleuriot de Langle pour construire un magasin Uniqlo ; la destruction du square Jean-Baptiste Daviais au profit d’un autre immeuble commercial a été repoussé de justesse grâce à l’action des associations.
Le projet YelloPark a de même été abandonné. Reste celui du Bas-Chantenay, qui ne sera pas plus heureux.
De plus, cet urbanisme favorise l’insécurité car toutes les études de psychologie, de sociologie et d’éthologie montrent que la concentration humaine sur une zone limitée développe la violence. L’ancienne zone portuaire des chantiers et le quai des ex-hangars à bananes sur l’île de Nantes transformés en zone de fêtes sont devenus de nuit le paradis des délinquants.
Des quartiers rongés par les trafics
Si les quartiers historiques perdent leur identité, d’autres sont devenus des zones de non-droit où règne la délinquance. Les règlements de compte entre bandes rivales pour le contrôle des trafics de drogue sont quotidiens. Les représentants de l’État – policiers, pompiers – y sont agressés, de même que les médecins. Les bâtiments publics y sont vandalisés et incendiés, tout cela à la charge des contribuables nantais (voir nos articles).
Pourtant Johanna Rolland continue de pratiquer la culture de l’excuse en subventionnant les associations censées régler la question (cf. l’article sur le vote en février 2020 de nouvelles subventions). Aucune mesure sérieuse de police n’a été prise pour y remédier, livrant les habitants de ces quartiers à la loi des voyous.
L’enfer de la circulation à Nantes
L’augmentation de la population crée automatiquement plus de déplacements mais l’urbanisme municipal s’est refusé à tout aménagement des voies de circulation. L’objectif est de chasser la voiture au profit des déplacements dits « doux ».
Cependant, rien n’a été entrepris pour ouvrir de vraies pistes cyclables lors des nouvelles constructions. C’est le cas dans l’île de Nantes avec des rues étroites, mais aussi des boulevards ou, à titre d’exemple, de la rue d’Allonville où les nouveaux immeubles sont alignés au ras du trottoir de cette rue étroite.
Malgré le développement des transports en commun et la promotion du cyclisme, les automobilistes, autobus compris, circulent de plus en plus mal. Avec la multiplication des deux-roues, trottinettes planches à roulettes et autres engins sans permis ni règles de comportement, et le laxisme toléré dans leur non-respect du code de la route, les automobilistes et les piétons sont sous tension permanente. C’est aussi une forme d’insécurité.
Une ville de plus en plus sale
Tout habitant ancien de Nantes a pu constater que la ville est de moins en moins propre. Là aussi, sévit le laxisme malgré les beaux panneaux et les coûteuses campagnes publicitaires.
Nantes, deuxième ville de France pour l’accueil de migrants clandestins
Nantes est devenue la deuxième ville de France pour l’accueil des migrants étrangers. Tous les Nantais ont pu en constater les effets avec l’occupation du square Daviais et les nombreux squats.
Johanna Rolland a fait voter de larges subventions pour les prendre en charge avec les impôts payés par les contribuables nantais. Cela n’a pas suffi à éviter que cet afflux participe à l’augmentation de la délinquance. En effet, parmi ces arrivants déracinés et coupés de leur culture d’origine, certains ignorent les normes de la société française, par exemple dans les relations entre hommes et femmes.
En outre, cela rend plus difficile la recherche d’un logement, en particulier pour les personnes à faibles revenus, dans une ville où sévit une crise endémique en ce domaine.
Avec un tel bilan, ne serait-il pas temps pour les Nantais de mettre un terme au règne de Johanna Rolland et de son équipe, dont Julie Laernoes, tête de la liste EELV 2020, vice-présidente de Nantes Métropole, était un membre éminent ?
Jean-François Lebreton
Crédit photo : DR
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