Le nombre de prénoms arabo-musulmans donnés aux nouveaux-né est passé de 1 % en 1960 chez les garçons à 19 % aujourd’hui. Mais ce phénomène ne donne qu’un petit aperçu du Grand remplacement qui nous menace.
La France championne de la fécondité européenne
Dans une interview accordée au Figaro et parue le 15 janvier, Jérôme Fourquet, directeur du département « Opinion et stratégies d’entreprise » de l’Ifop et par ailleurs auteur de L’Archipel français, revient sur les derniers chiffres de la démographie française. Des données publiées par l’Insee le 14 janvier à travers son « bilan démographique 2019 ».
Si la natalité a baissé en France en 2019 pour la cinquième année consécutive, ce fait nécessite toutefois d’être largement nuancé quant à ses conséquences. Et notamment l’incitation de certains à voir en l’immigration une alternative salutaire face à ce déclin relatif des naissances. Avec un solde naturel toujours positif et une moyenne 1,87 enfant par femme, la France demeure toutefois le pays le plus fécond de l’Union européenne.
Transition démographique et cultures extra-européennes
Prénoms arabo-musulmans : l’arbre cachant la forêt du Grand remplacement
Ainsi, cette augmentation progressive de la part d’individus d’origine extra-européenne dans la population du pays ne peut être mesurée par ces seuls chiffres des prénoms : quid des prénoms d’origine africaine mais non musulmans ? Quid des prénoms d’origine asiatiques ? La question se pose aussi pour les prénoms français portés par des Africains chrétiens et autres extra-européens dits « culturellement assimilés ».
Des interrogations auxquelles Jérôme Fourquet ne peut légitiment pas apporter de réponse tant que l’interdiction des statistiques ethniques perdurera en France.
AK
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