L’islamisme radical a encore fait parler de lui ces derniers jours en France. Mais ces actes à répétition au son d’« Allah Akbar » semblent désormais inscrits dans une certaine forme de banalité. Et n’étonnent pas plus qu’ils n’indignent dans l’Hexagone. Où l’ambiance fluctue entre résignation, inconscience et fatalité.
De Villejuif à Metz : « Allah Akbar »
Pas de trêve des confiseurs chez les islamistes radicalisés. Le 3 janvier à Villejuif (Val-de-Marne), un certain Nathan C., converti à l’islam en 2017 et âgé de 22 ans, a assenné des coups de couteau à plusieurs personnes dans un parc de la ville en criant « Allah Akbar ». Habillé en djellaba, il sera abattu par la police après avoir tué un homme de 56 ans et blessé deux femmes.
Lors de son action, l’assaillant a tout de même pris le soin d’épargner un promeneur parce qu’il était musulman. Un fait précisé par la procureure de Créteil Laure Beccuau tandis que des témoins ont par ailleurs rapporté l’« extrême détermination » de cet islamiste né aux Lilas (Seine-Saint-Denis).
Deux jours plus tard, le 5 janvier, c’est à Metz cette fois qu’un autre homme a été appréhendé par la police en milieu de journée. Dans le quartier Borny, un individu vêtu lui aussi d’une djellaba a brandi un couteau en criant « Allah Akbar ». Neutralisé (sans engagement de son pronostic vital) par plusieurs coups de feu dans les jambes de la part des policiers, l’islamiste âgé de 30 ans était fiché S pour radicalisation.
#Metz : vidéo du jihadiste abattu par la @PoliceNationale. Bravo les gars ! pic.twitter.com/wYAtLmY62q
— Damien Rieu (@DamienRieu) January 5, 2020
Une lame sous le niqab à Paris
Ce même dimanche 5 janvier en début de soirée, à la gare parisienne d’Austerlitz, une femme de 37 ans a été arrêtée. Portant un niqab et donc intégralement voilée, elle était en possession d’un coran… et d’un couteau dont la lame atteignait les 15 centimètres.
Déclarant résider en Seine-Saint-Denis, elle ne possédait pas de pièce d’identité sur elle, ajoutant encore davantage d’opacité à son profil. Sur la base de ses déclarations, les forces de l’ordre constateront que la femme était inscrite au FPR (fichier des personnes recherchées). Et de ce fait recherchée par la police puisque étant considérée « personne disparue ». Elle sera placée en garde à vue par la suite.
Un témoin ayant donné l’alerte fera part du comportement très étrange de la musulmane en question. Laquelle déambulait seule dans la gare durant au moins une quarantaine de minutes tout en parlant à haute voix l’index pointé vers le ciel. Une scène qui ne semble plus surprendre grand monde dans la France de 2020. On s’habitue à tout…
AK
Crédit photos : DR (photo d’illustration)
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