A Rennes, l’actualité montre chaque jour que la population peut se faire dépouiller dans les rues du centre ville, ou proposer de la drogue sans susciter l’indignation et surtout la réaction de Nathalie Appéré et de son équipe municipale.
Par contre, les restaurateurs et les bars auront interdiction, à partir du 1er janvier, de chauffer les terrasses de leurs établissements, une pratique courant notamment en raison de l’humidité qui règne en Bretagne.
Une décision qui aura bien évidemment des conséquences économiques pour les restaurateurs et les tenanciers d’établissements, qui ne partagent pas tous l’avis de ceux interrogés dans le reportage de Cnews.
«Appéré et ses écologistes de pacotille commencent vraiment à nous faire c… » exulte un propriétaire de bar proche de la gare. « C’est quoi le projet pour l’avenir de cette ville ? Entre les travaux permanents, entre les incivilité et l’insécurité, ça commence vraiment à bien faire ».
Un avis manifestement pas partagé par les résidents de la ville, qui adhèrent majoritairement, les résultats électoraux le prouvent, à l’idéologie « Bourgeois, Boème, Libéral, Libertaire » distillée au sein de la ville de Rennes depuis des années.
D’autres villes s’approchent d’une interdiction du chauffage extérieur : Angers, Grenoble et Bordeaux étudieraient le sujet, tandis que des élus écologistes parisiens ont formulé un vœu municipal en ce sens.
Des villes qui prétendent lutter pour l’écologie, tout en multipliant les nouvelles constructions, et en permettant aux populations des aires urbaines d’augmenter, années après années, alors que la croissance démographique est pourtant la principale menace qui pèse sur l’écologie mondiale. Cherchez l’erreur…
YV
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