L’écologie semble décidément ne pas concerner grand monde ! La COP 25, rassemblement écologique international annuel, se tenait à Madrid du 2 au 14 décembre dernier et a débouché sur le néant. Un néant que les européens pourraient payer cher…
COP 25 : L’Europe naïve et isolée
« L’urgence climatique » attendra. Telle est la conclusion d’une majorité de chefs d’états présents dans la capitale espagnole pour la COP 25, au grand désarroi de l’ONU. Son secrétaire général, Antonio Guterres, n’a pas caché sa déception sur son compte Twitter.
Aucun nouvel accord global pour le climat n’a donc été trouvé, les Etats-Unis mais aussi la Chine et l’Inde n’ayant pas l’intention de ralentir la cadence de leurs productions.
Il faut dire que sous l’impulsion de Donald Trump, l’industrie américaine redouble d’efforts, ce qui baisse drastiquement les chiffres du chômage mais ne correspond pas aux attentes des écologistes.
L’Europe, comme souvent, tente de jouer aux bons élèves en se fixant quelques objectifs suite à cette COP 25, comme « la neutralité carbone », à atteindre d’ici…2050.
Quid de l’Asie et de l’Afrique ?
Parmi les derniers pollueurs au monde, les Européens vont donc être culpabilisés voire stigmatisés par certains de leurs dirigeants politiques. Les Français, Finlandais, Suédois ou Allemands les plus pauvres devront bientôt rouler dans des voitures neuves, payer des taxes et s’auto-flageller quand certaines populations continueront paisiblement de déverser toutes les immondices dans leurs rues ou leurs eaux.
L’Inde, par exemple, fait face à une crise sanitaire de grande envergure. Les déchets qui s’entassent dans la décharge de Delhi, la capitale, culminent désormais à près de 75 mètres de haut !
De plus, d’après National Geographic, les dix fleuves les plus sales à l’origine de la pollution des océans se trouvent en Asie (pour huit d’entre eux) et en Afrique (pour les deux derniers). Le tri sélectif en Europe –s’il n’est bien sûr pas une mauvaise idée- ne pourra pas lutter contre les millions de tonnes de plastique voguant sur les eaux des deux gigantesques continents.
L’échec de la COP 25 n’est pas sans rappeler de souvenirs aux parisiens qui avaient dû subir la COP 21 en 2015, peu après les attentats de Paris.
Un accord sur le climat avait été trouvé mais était surtout symbolique, rien ne contraignant réellement les signataires à réduire comme convenu leurs émissions de gaz à effet de serre…ni le traitement de leurs déchets !
AR
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