Jésus et Noël en version « gay » ! Voilà les provocations du moment envers les catholiques et plus globalement la culture traditionnelle de l’Europe. La première émane de Netflix, comme nous vous en avons déjà parlé sur Breizh Info, tandis que la seconde trouve son origine en Allemagne…
Le marché de Noël pour tous ?
Noël, sa Crèche et ses santons, ses sapins et ses décorations, ses illuminations et… ses marchés de Noël gays ? C’est en tous cas un concept concocté par le lobby LGBT outre-Rhin. Sous prétexte d’égalité, un « marché de Noël gay » nommé « Pink Christmas » a en effet à nouveau été installé sur la place Saint-Etienne de la ville bavaroise. L’événement n’en est réalité pas récent puisque sa première édition remonte déjà à 2004.
Drag queens, sexe toys, statuettes d’anges masculins bodybuildés, concerts de chanteurs transsexuels…les stands et les animations sont plus gratinés les uns que les autres.
A l’AFP, Robert-Maier Kares, qui n’est autre que l’organisateur, indique qu’il est bien que chacun fasse Noël comme il l’entend, de façon traditionnelle ou un peu plus folle.
Berlin, Francfort, Hambourg, Berlin et Cologne ont suivi le pas. Là-bas, il est possible d’acheter des sucettes aux formes on ne peut plus explicites.
La méthode est habile : en tentant de récupérer Noël, les militants LGBT réussissent une opération plus efficace encore que lorsqu’ils insultent ouvertement les catholiques, souvent opposés à leur mariage ou à leurs volontés d’adoption.
Quand le fond n’a plus d’importance
Leur « doigt d’honneur symbolique » est aussi représentatif de notre époque : le fond, c’est-à-dire la Nativité, n’a plus d’importance. Seule les apparences et la jouissance personnelle comptent. Chacun doit pouvoir faire la fête le 25 décembre…et dépenser un maximum d’argent auparavant.
Ce « principe » est repris cette année par la chaîne de magasins Monoprix qui a publié un communiqué lunaire. Celui-ci explique que le réveillon de Noël et celui du Nouvel an doivent pouvoir se faire n’importe quel jour avec n’importe qui. A sa lecture, on comprend en filigrane le sens profond : « pourvu que cela nous rapporte ! ».
La France fêtera t-elle bientôt Noël le 12 décembre (ou le 7 juillet ?) autour d’un verre de rosé (au diable le vin chaud !) vendu sur un marché de Noël tenu par les militants d’Act-up ? Embrassera t-on nos grands-mères en leur souhaitant une bonne année le 1er septembre ?
Il n’est pas acquis que ce projet plaise à tout le monde.
AR
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