Jean-Paul Delevoye risque-t-il son poste de Haut-commissaire aux retraites ? Alors que les révélations autour de postes non déclarés se succèdent, le gouvernement confirme sa confiance, mais le projet de réforme des retraites « souffre » de ces affaires. Les révélations se succèdent et l’étau se resserre autour de Jean-Paul Delevoye. Une semaine de révélations au cours de laquelle, la presse a dévoilé plusieurs fonctions que le Haut-commissaire aux retraites aurait oublié de déclarer : Administrateur au sein d’un organisme de formation dans le milieu des assurances, membre du conseil d’administration de la Fondation SNCF, ou encore, président d’honneur d’un think tank, Parallaxe, pour lequel il aurait perçu près de 65 000 euros ces deux dernières années.
Si Jean-Paul Delevoye avait bien déclaré cette dernière fonction, elle lui était pourtant interdite par la Constitution. Lundi, le Haut-Commissaire, a annoncé sa démission de ce poste et promet de rembourser la somme perçue mais les interrogations demeurent, autour de ses cumuls d’activité. Des affaires qui viennent entraver le projet de réforme des retraites, même si pour l’heure, le mandat de Jean-Paul Delevoye, n’est pas menacé.
La Haute autorité pour la transparence de la vie publique doit maintenant fournir davantage de détails sur la déclaration de Jean-Paul Delevoye, à la demande du procureur de Paris.
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