Les affaires dingues se succèdent dans les différents tribunaux de Bretagne et de France. Le 26 novembre, un africain (soudanais), bénéficiant d’un titre de séjour en France accordé par l’administration jusqu’en 2028, était jugé pour agressions sur des femmes et un enfant, à Quimper.
L’individu, arrivé en France en 2016 et ne parlant toujours pas Français, signe d’une intégration laissant à désirer, s’est fait aider par un interprète arabe. Il était accusé d’avoir, le 31 octobre dernier, frappé un enfant de 4 ans attendant le bus avec sa maman, tout en simulant d’avoir un pistolet entre les mains. L’enfant est depuis traumatisé.
Puis le 24 novembre 2019, toujours à Quimper, alors que l’individu portait une djellabah et déambulait dans les rues, ivre, ce dernier se met à agresser trois femmes, rue Le Déan. Insultes, menaces avec un couteau à pain, l’individu, que certaines associations de défenses des migrants estiment indispensables à notre « bien vivre ensemble », finira par être interpellé par la police.
La présidente du tribunal, Béatrice Dupuis, ajoute que ce jour-là, le prévenu portait un habit religieux et criait dans la rue. « J’étais bourré. Je ne savais pas ce que je faisais », dit timidement l’intéressé. « Ses cours de remise à niveau avaient pris fin à 15 h 30 et il avait bu au moins cinq bières de 50 cl », reprend Béatrice Dupuis.
« Son casier judiciaire ne comporte qu’une seule condamnation à 7 mois de prison avec sursis pour une agression commise avec un bout de verre » explique presque idiotement le journaliste de Côté Quimper, comme si le fait d’avoir obtenu l’asile dans un pays n’imposait pas naturellement de faire profil bas et de ne pas se comporter comme un animal. La palme du titre ordurier revient à un journaliste du Télégramme qui ose titrer «Les tourments de l’exil le conduisent en prison » sans la moindre considération pour les victimes, avec en introduction ce champ de larmes :
« On ne saura pas quels traumatismes il a pu subir après avoir fui son pays natal pour rejoindre la France via la Libye puis l’Italie. Tout juste apprendra-t-on, par la voix de son interprète, que sa mère a été tuée. Arrivé dans l’hexagone en 2016, ce jeune Soudanais de 28 ans a obtenu le statut de réfugié politique et un titre de séjour de dix ans. Installé chez l’un de ses cousins, à Quimper, il vivotait, tout en ayant débuté une formation de remise à niveau, au sein du CFA »
Au final, le tribunal a condamné le « réfugié » africain à 15 mois de prison ferme, et à 1500 euros de dommages et intérêts pour la maman du petit garçon agressé. Il est ressorti libre de l’audience – aucun mandat de dépôt n’ayant été prononcé – et se trouve actuellement dans les rues de Quimper, et pourra rester, grâce à l’administration française, au moins jusqu’en 2028 sur notre territoire. Jusqu’à la prochaine agression ?
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