La mainmise de jeunes étudiants endoctrinés et complètement hystériques sur la pédagogie, à grands coups de « politiquement correct » et avec le pleutre assentiment des administrations, est désormais la réalité de nos « grandes écoles ». Demain, les nouvelles élites de la politique, du journalisme et de la haute administration auront reçu, dans ces nouveaux temples de la haine anti-mâles et anti-Blancs, où bureaux des élèves et autres collectifs « militants » font la pluie et le beau temps, dans un climat de terrorisme intellectuel sans précédent, une éducation de la plus haute facture gaucho-féministe. Attention, aucune contestation n’est permise dans ces hauts lieux de l’intersectionnalité où les « minorités » en lutte investissent la vie sociale des établissements, régentent la pensée et surveillent les réseaux sociaux, à la recherche du moindre signe de déviance qui enverra de facto l’étudiant coupable dans la « fachosphère » et lui vaudra les pires ennuis.
À Sciences-Po Toulouse, les étudiants de sexe masculin suspectés d’être hétérosexuels sont appelés « cis », ce qui signifie « cis-genre », donc coupables par la naissance et l’orientation sexuelle d’être les oppresseurs racistes et sexistes des minorités en lutte : femmes, « personnes racisées », homosexuels et transgenre. À Science-Po Toulouse, l’administration met à la disposition d’un collectif féministe une salle destinée à accueillir une « assemblée générale » dont les « cis » sont exclus. En effet, les étudiantes de sexe féminin, les personnes racisées (entendez : tous ceux qui ne sont pas Blancs), les transgenre et les homosexuels pourront ainsi discuter plus facilement entre eux des violences qui leur sont faites et des discriminations multiples qu’ils subissent, en l’absence des oppresseurs. Voici donc que s’organise, dans le saint des saints de la pensée politique, dans une école de la République, une réunion authentiquement raciste, sexiste et xénophobe. Comment qualifier autrement un rassemblement qui organise la ségrégation d’êtres humains au seul prétexte de leur appartenance raciale et de leur sexe ?
À Sciences-Po Toulouse, le collectif « révolte décoloniale » diffuse des affiches sur lesquelles on peut lire :
« Le racisme, c’est avoir des préférences sexuelles excluant un groupe racial. » (Mais alors, si un Blanc ne couche qu’avec des Noires, est-il coupable de racisme anti-Blanc ?)
« Le racisme, c’est toucher des cheveux “exotiques”. » (Attention, voici le racisme tiré par les cheveux.)
« Le racisme, c’est animaliser les personnes noires : “T’es vraiment une tigresse”. » (Quid des tigresses en Asie ?)
« Tu peux être raciste et avoir fait de l’humanitaire. » (Racisme et arrogance néocoloniale, double peine. Mieux vaut laisser mourir les pauvres que d’avoir de tels penchants !)
« Tu peux être raciste et avoir un.e ami.e racisé.e. » (Oui, bien sûr, sans doute dans l’idée de l’exploiter sexuellement, mais seulement si l’ami.e appartient à un groupe racisé non exclu de tes préférences sexuelles.)
« Le privilège blanc, c’est avoir un accès facilité à l’embauche. » (Et si c’était le privilège des gens les plus capables, indépendamment du reste ? Le profit financier a-t-il une couleur ?)
« Le privilège blanc, c’est pouvoir faire ses courses sans être suivi.e. » (Sauf dans le 93 et des centaines d’autres territoires perdus de la République, non ?)
À Sciences-Po Toulouse, l’économiste Thomas Piketty, à l’issue d’une conférence, s’est vu accuser publiquement par une étudiante du bureau des élèves d’avoir « battu sa femme » (en réalité sa conjointe, l’ancienne ministre A. Filipetti), alors qu’il s’agit d’une « affaire » privée (contestée par l’intéressé), dont l’investigation judiciaire n’a eu aucune suite. Du haut de sa superbe et de ses convictions indéracinables, l’étudiante a mis en cause pêle-mêle l’auteur du Capitalisme au XXIe siècle et l’administration de son école qui l’accueillait. Quelques semaines plus tôt, le journaliste du Monde Gérard Davet, venu parler du livre Inch’Allah sur l’islamisation de la Seine-Saint-Denis, a été pris à parti par une bande d’acharnés qui ont perturbé sa conférence, le traitant notamment de « facho » : un comble !
On pourrait se réjouir que ce que la « gauche intellectuelle », qui a tant choyé les médiocres de la pseudo-sociologie antiracisto-féministe et encouragé leurs pulsions haineuses et destructrices, se prenne désormais en pleine figure les vomissures de ses créatures, tel Frankenstein devant le monstre qu’il avait lui-même fabriqué, désormais hors de contrôle.
Ces agités pourtant minoritaires en nombre (mais pas en influence) n’ont pas la moindre culture historique et savent à peine écrire. Peu importe, le savoir est l’émanation du patriarcat ! Ils prétendent recréer le monde par la violence et l’élimination pure et simple de leurs adversaires désignés, sans le moindre respect pour les institutions, la connaissance, la réputation de leurs victimes. À la fois Saint-Just et Staline aux petits pieds, ils n’ont de considération que pour leurs fadaises idéologiques. Ils sont les enfants et petits-enfants des soixante-huitards version Corée du Nord. Si jeunes et déjà irrécupérables, ils sont en train de fabriquer la France de demain : au secours, fuyons !
Par Frédéric G. Philip
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2 réponses à “Sciences-Po Toulouse : chronique de la bêtise ordinaire”
[…] Chez les jeunes traîtres en formation « guerre civile » : Sciences Po Toulouse ou les délires de l’air du temps : http://www.breizh-info.com/2019/11/27/131238/sciences-po-toulouse-chronique-de-la-betise-ordinaire […]
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