L’Institut de Locarn propose une réflexion sur la relation école-entreprise, vendredi 8 novembre 2019, réflexion qui sera animée de 14 h à 17 h par Nelly Guet.
De 11 h à 12 h 30 : Tour d’horizon de l’existant, en France, en matière de relations école-entreprise (AJE, Fondation CGénial, EPA, 100 000 entrepreneurs…) et un partage d’expériences avec des témoignages de l’Association Jeunesse et Entreprises et de deux participants présents : Joseph Le Guernic (Ingénieur conseil géo-technicien / Chef d’entreprise, intervenant en lycées), Philippe Bouvatier (actions auprès de scolaires sur la prévention en matière de santé).
Restauration sur place sur réservation.
De 14 h à 17 h : Intervention de Nelly GUET, suivie d’un débat avec les participants (consultante internationale en éducation – [email protected]).
Nelly Guet a dirigé 6 établissements scolaires, de la maternelle au lycée, en France, en Allemagne et en Suisse. Elle travaille depuis 1998 au sein d’associations de chefs d’établissements en Europe et dans le monde, depuis 2000 avec l’association de parents d’élèves européens. Elle a participé à de nombreux groupes de pilotage de projets européens. Elle est actuellement membre de la EU STEM Coalition – Home. Associée depuis 2015 aux travaux de l’EIT European Institute of Innovation & Technology (EIT) sur l’entrepreneuriat au féminin, et de l’OCDE (2012-2017).
Comment former les jeunes générations ?
Première partie : La plupart des pays ont opté pour une relation école-entreprise durable qui s’étend de l’école primaire à l’université. Nous présenterons des exemples de fonctionnement en Europe qui permettent de faire obstacle au chômage des jeunes et d’améliorer la compétitivité économique du pays concerné. Des exemples : Allemagne, Pays-Bas, Autriche. Des stratégies européennes (EU STEM Coalition / EIT) et internationales (une ONG : CYFI Child and Youth Finance International).
Deuxième partie : Les témoignages présentés pendant la matinée auront montré qu’un certain nombre d’initiatives en cours dans notre pays ont un effet positif sur la scolarité des élèves français tout en les préparant à faire des choix. Néanmoins, il faut bien reconnaître que l’entreprise n’est pas dans notre pays un partenaire à part entière du système éducatif.
Quelles seraient par conséquent les transformations à opérer pour qu’elle le devienne ?
1- Permettre aux parents français d’expliciter leurs attentes en les impliquant dans l’autoévaluation de l’établissement.
2- Régionaliser l’E.N. et opter pour un « leadership partagé ».
3- Modifier les procédures de recrutement des enseignants et leur formation initiale.
4- Rendre obligatoire la formation continue de tous les personnels.
YV
Crédit photos : DR
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