MAJ : le lien pour aider au financement participatif
L’organisme Santé Publique France a publié en début d’année une étude sur des estimations d’incidence (nombre de nouveaux cas de cancer par an) et de mortalité à une échelle régionale et départementale pour 24 cancers en France. La Bretagne est fortement touchée par certains cas et notamment par les cancers de l’oesophage, de la lèvre, du foie, des testicules, de la bouche, de l’estomac, de la peau ou du pharynx.
Dans le même temps, le CHU du Brest a été sélectionné par un laboratoire américain pour tester, à propos du cancer de l’oesophage, un traitement d’immunothérapie pour toute la France et une campagne de financement participatif est lancée. On recense 4800 nouveaux cas en 2017 en France, et une grande proportion en Bretagne et notamment dans le Finistère (34% au dessus du reste de la France en prévalence.
L’immunothérapie ne cible pas spécifiquement la tumeur mais tout le système immunitaire du patient, dans le but de renforcer les défenses du patient. Cela a déjà été testé efficacement sur les cancers du poumon et de la peau mais c’est un traitement très cher (plusieurs millions d’euros). Le CHRU de Brest figure parmi les 6 centres retenus dans le monde, pour accueillir des patients volontaires et métastasés, non opérables. Sur les 380 000 € nécessaires, il manque aujourd’hui 200 000 € pour boucler l’étude..
Un appel au financement (un euro par breton) va être lancé très prochainement via la plateforme Kengo.
Autant la Bretagne souffre d’énormes inégalités en terme d’accès aux soins, notamment dans la ruralité, autant certains services hospitaliers comptent en leurs seins des équipes qui figurent sans doute parmi les plus compétentes, les plus ingénieuses, dans le monde.
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