En Italie, une nouvelle affaire de viol impliquant un migrant africain a fait vivement réagir le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini. Avec une proposition choc à la clef.
Italie : encore un viol, encore un migrant…
Les lecteurs de Breizh-info l’ont probablement noté : les histoires de viol liée à l’immigration extra-européenne sur le sol italien font régulièrement surface dans l’actualité.
La dernière en date concerne une vendeuse de 27 ans originaire de Bergame, en Lombardie. La scène s’est déroulée le 7 juin en périphérie de la ville, à Osio Sotto. En quittant aux alentours de 23 h le magasin où elle travaille, la jeune femme monte dans sa voiture avant d’en ressortir aussitôt pour retourner dans la boutique où elle a oublié de l’argent. En laissant dans le véhicule son sac à main avec son téléphone portable.
C’est à ce moment que l’agresseur la surprend. Il la menace avec un couteau et se fait remettre 200 euros avant de se jeter sur elle. Après une heure de violences, celui-ci s’enfuit. Malgré sa tentative de résistance, la jeune femme a été violée !
Le violeur : un migrant sénégalais récidiviste
Par la suite, la victime est parvenue à identifier son bourreau, traumatisé par l’image de son visage. Lequel a fini par être interpellé. Il s’agit d’un africain âgé de 29 ans d’origine sénégalaise.
Selon la police italienne, l’homme, un certain Moustapha Diop, n’est rien de moins qu’un « violeur en série », de l’aveu même du commandant des carabiniers de Bergame, le colonel Paolo Storoni. Il a déjà été arrêté en 2014 pour avoir agressé sexuellement une femme dans le parking d’un supermarché. Mais, beaucoup plus surprenant, tandis qu’il fût condamné à une peine de 14 mois de prison à l’époque, sa peine a été suspendue… après une seule journée d’incarcération. Le Sénégalais retrouvait donc aussitôt la liberté.
Pour couronner le tout, l’Africain violeur se trouvait en situation illégale sur le territoire italien depuis 2016. Mais il a tout de même pu violer cette femme en 2019. Il a d’ailleurs été accusé de nouvelles violences sexuelles, à l’encontre d’une prostituée lituanienne cette fois, une semaine après le drame d’Osio Sotto.
Matteo Salvini veut la castration chimique
Face à ce nouveau viol brisant la vie d’une jeune Italienne, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a réagi sur Twitter en expliquant notamment la nécessité de castrer les violeurs récidivistes :
« Déjà condamné pour agression sexuelle en 2014, il avait été libéré 24 heures plus tard. Pourquoi? Qui a fait ce choix ? Et il a recommencé de nouveau il y a quelques jours. Castration chimique et stop… que le Parlement se réveille et approuve la proposition faite par la Ligue »
Già condannato nel 2014 per violenza sessuale, uscì di galera dopo 24 ore. Perché?? Per scelta di chi??? E pochi giorni fa l’ha rifatto.
Roba da matti.
Castrazione chimica e stop, che il Parlamento si svegli e approvi la proposta della Lega.https://t.co/mffeVKNpuI— Matteo Salvini (@matteosalvinimi) July 29, 2019
Une mesure qui pourrait effectivement se révéler plus efficace qu’une simple incarcération. D’autant plus lorsque les peines ne sont même pas effectuées…
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