Johanna Rolland s’arrange pour ne pas parler des sujets qui fâchent avec son « Labo 258 ». On peut y blablater de la place du vélo à Nantes, mais pas des migrants clandestins qui prolifèrent ici et là. Puisque les élections municipales approchent et que tous les candidats vont évoquer la proximité, la qualité de vie, le vivre – ensemble, on leur conseille d’effectuer un stage, c’est-à-dire d’habiter sur place pendant quelques semaines, boulevard Laënnec à Saint-Herblain, par exemple. Ou route de Vannes, où une femme a retrouvé sa maison squattée et dévastée. Qui de Johanna Rolland, de Denis Talledec, de Nadège Boisramé, Pascale Chiron, de Laurence Garnier, de Sarah El Haïry, d’Emmanuelle Bouchaud, de Julie Laernoes, de Valérie Oppelt osera se frotter à la vraie vie – celle qui est vécue par leurs électeurs ?
Bientôt plus de migrants que de Bretons dans la cité des ducs ?
Au rythme où vont les choses à Nantes, il y aura bientôt davantage de migrants que de Bretons. On trouve là une application locale de « la grande coalition universaliste, qu’il s’agisse du patronat, des marchés financiers, des bobos, de l’ultra-gauche ou des curés, tous unis dans le pathos et le sentimentalisme » (Alain de Benoist, Éléments, juin – juillet 2019). Grâce à la conjonction des militants catholiques et d’extrême gauche, Nantes fait figure de ville attractive pour les clandestins. Ce terreau favorable – particularité nantaise -, on ne la retrouve ni à Brest ni à Rennes. Johanna Rolland devrait se poser la question : pourquoi des gens venus de l’autre bout du monde qui, hier, ne savaient même pas que Nantes existait, débarquent subitement dans sa ville ? Cette ambiance favorable aux migrants entretenue par l’alliance des cathos et des gauchistes se trouve renforcée par la complaisance dont tout ce petit monde bénéficie de la part de journalistes de la presse locale mainstream ; le soutien médiatique leur est assuré.
La municipalité socialiste paralysée par l’approche des élections municipales
Quant à la municipalité de Johanna Rolland, elle ne cherche pas à s’opposer à ces installations, paralysée qu’elle est par l’approche des élections municipales, la « gauche » ne veut pas faire de vagues ; pas question de « provoquer » une extrême gauche activiste, prompte à manifester si les « droits » des migrants clandestins ne sont pas reconnus. « Depuis janvier 2017, nous avons un flux constant de 350 à 400 personnes qui arrivent par mois dans la métropole, souligne Serge Boulanger, secrétaire général de la préfecture de Loire-Atlantique. Dans nombre de départements, cette arrivée de primo – demandeurs d’asile est en légère baisse. Mais pas ici. Il y a une « attractivité » nantaise que nous essayons de corriger. »
Mis en cause, le collectif associatif Personne à la rue. Il regroupe les 45 associations nantaises qui soutiennent les migrants. La préfecture les accuse « de faire indirectement appel d’air » (Le Figaro, jeudi 11 juillet 2019). « Notre souci est de stopper la promotion du caractère attractif de Nantes, qui fait croire aux gens qu’ils seront mieux traités et mieux hébergés ici. Nous ne voulons plus céder à la pression des associations », poursuit le même Boulanger (Presse Océan, lundi 17 juin 2019). Pour lui l’encouragement à l’arrivée de migrants est constant : « Les exemples sont multiples. Il y a un rassemblement hebdomadaire devant la préfecture où on ne cesse de parler de l’accueil inconditionnel, en faisant fi du droit français. En France, l’accueil est conditionné à la situation administrative des personnes. Il suffit de regarder leurs réseaux sociaux. Dire en permanence « venez, on va vous héberger quelque soit votre statut » peut laisser penser qu’il est plus intéressant de venir à Nantes qu’ailleurs. » (Presse Océan, lundi 17 juin 2019).
La police aux abonnés absents
Réaction immédiate des immigrationnistes. Le collectif Soutien migrants Nantes dit vivre « les propos de l’État comme une insulte ». Christophe Jouin, de l’association L’Autre cantine, parle, lui, de propos « honteux » (Presse Océan, mercredi 19 juin 2019). Il n’est pas certain que les habitants de l’avenue Laënnec à Saint-Herblain soient du même avis ; ils subissent les nuisances provoquées par les 200 à 300 migrants clandestins qui se sont installés dans le gymnase Jeanne-Bernard depuis fin octobre 2018. D’après les riverains, quand elle est sollicitée pour faire stopper les nuisances, la police ne s’arrête plus. « On se sent abandonnés », confient ceux qui ont été reçus à la préfecture le 26 juin dernier. « Nous avons demandé qu’une voiture de police stationne le soir mais on nous a répondu que c’était impossible. » (Presse Océan, vendredi 12 juillet 2019).
Les immigrationnistes : de parfaits libéraux ?
Il y a bien longtemps que l’État a démissionné. Hier avec les immigrés, aujourd’hui avec les migrants. Certes les règles de l’Union européenne sont claires : libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux. Les gauchistes (internationalistes) et les « cathos » (universalistes) qui aident les migrants à Nantes se comportent en parfaits libéraux. Mais ils ne s’en rendent pas compte.
Bernard Morvan
Crédit photo : Breizh-info.com
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2 réponses à “Migrants clandestins : pourquoi Nantes est si « attractive » et « accueillante » ?”
[…] Nantes : d’autres squats de nids douillets à venir ; il est recommandé de prévoir un karcher pour décaper après le passage des visiteurs : quelques chiffres effarants sur l’envahissement des « migrants » et sur la gangrène des associations pro-clandos : http://www.breizh-info.com/2019/08/01/124167/migrants-clandestins-nantes-attrattive-accueillante […]
[…] plus de l’équivalent de la ville de Nantes (qui pèse 281 000 habitants). Tel est le nombre de migrants clandestins qui ont déposé une demande d’asile dans l’Union Européenne depuis le début de l’année […]