En cet été 2019, le Musée Bigouden de Pont-l’Abbé accueille les visiteurs dans un environnement entièrement repensé. Raison de plus pour s’y octroyer une belle visite.
Musée Bigouden : nouvelles collections
Lieu incontournable pour en apprendre davantage sur l’âme et l’identité du Pays bigouden, ce territoire si particulier du Pays breton, le Musée Bigouden a rouvert ses portes pour la belle saison. De recherches en questionnements, le musée souhaite donner de la conscience, du savoir, du recul, de la saveur à la mémoire bigoudène.
C’est dans un cadre renouvelé que le public peut désormais redécouvrir les différents expositions et collections sur les meubles, les costumes et les divers objets et panneaux symboles de la tradition et de la culture bigoudène.
Dans les quatre salles du donjon, le thème de cet été 2019 est de circonstance : « Du changement à tous les étages ! » Jugez-en plutôt par le nouveau programme de l’exposition qui se tient depuis le 15 avril et ce, jusqu’au 15 novembre :
• Salle 1, Edouard Doigneau et les modes enfantines bigoudènes, rétrospective
• Salle 2, la salle du mobilier, La société traditionnelle, une société vertueuse ?
• Salle 3, l’exposition [im]permanente de vêtements bigoudens, focus sur le brodeur bigouden Pierre Goenvic
• Salle 4, Henri Le Bec, Pont-l’abbiste, premier photographe du Pays bigouden ?
Source : musee.ville-pontlabbe.bzh
Les Bigoudens, marchands et faiseurs de mode
Par ailleurs, l’exposition temporaire « les Bigoudens, marchands et faiseurs de mode », forte de son succès de l’année dernière avec 17 000 visiteurs, a été reconduite par le Musée et la commission culturelle de la mairie pour cette nouvelle saison dans les salles basses du château.
Dans la présentation de cette exposition, le Musée fait un rappel salutaire : « Si aujourd’hui nous considérons les « costumes bigoudens » comme des vêtements « traditionnels », ils n’ont jamais été perçus comme tels par ceux qui les portaient. Au contraire, dès le début du XIXe siècle, les Bigoudens et les Bigoudènes en particulier, affichèrent leur ancrage dans la modernité, comme un autre possible vestimentaire ».
Une époque hélas révolue où les Bas-Bretons misaient sur leur créativité et leurs talents pour imposer leurs propres modes en se projetant déjà dans la modernité. Au mépris des étiquettes « folkloriques » que certains avaient tendance à leur accoler. Raillés hier, admirés aujourd’hui !
Crédit photos : DR
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