Pour la 19ème fois de son histoire, un record dans le basket hexagonal, le club rhodanien a remporté mardi le championnat de Jeep Elite (nouveau nom de la Pro A depuis 2018). Il aura fallu cinq manches à l’ASVEL pour venir à bout de l’AS Monaco.
Si le titre de champion de France se jouait autrefois sur une seule rencontre disputée sur le parquet de Paris-Bercy, il se dispute depuis 2013 sur une série que remporte la première équipe à gagner trois rencontres.
Après avoir gagné les deux premiers matchs, la formation de Lyon-Villeurbane s’est inclinée deux fois coup sur coup face aux joueurs de la Principauté. Lors de l’ultime rencontre de la saison, les joueurs du coach monténégrin Zvezdan Mitrović ont renversé une situation mal embarquée puisqu’ils étaient menés de 8 points à la mi-temps. Un troisième quart-temps de rêve remporté 24 à 6 a toutefois remis l’ASVEL sur les bons rails.
Le score final est de 66-55, symbole d’une défense intensive de part et d’autre !
Charles Kahudi a été désigné MVP (meilleur joueur du match) avec 9 points, 10 rebonds et 3 passes décisives.
L’influence de Tony Parker et du sport business
C’est le club moteur du championnat de France, et l’ASVEL ne manque pas d’ambition. Nous devrions plutôt parler du « LDLC ASVEL » puisque le club s’est prêté à un « naming » depuis 2018, non pas de son stade mais tout simplement de sa dénomination. LDLC est une marque se définissant comme « n°1 du high-tech et du matériel informatique » et qui était déjà partenaire du club auparavant.
Le logo et les couleurs vertes historiques du club ont disparu mais les rêves de grandeur ne font que commencer, notamment sous l’impulsion du président en fonction depuis 2014, un certain Tony Parker !
Le meilleur joueur de l’histoire du basket français et l’un des meilleurs européens (aux côtés de Dirk Nowitzki, Pau Gasol ou Drazen Petrovic) a annoncé sa retraite sportive le 10 juin mais s’investit depuis de longues années dans le club lyonnais. Tony Parker avait même porté le maillot de l’ASVEL durant quelques mois en 2011, époque à laquelle un lockout (une grève des joueurs) touchait la NBA.
Depuis, « TP » a endossé le costume de dirigeant et investi beaucoup d’argent, comptant également sur l’aide de son ancien coéquipier en équipe de France et aux Charlotte Hornets, Nicolas Batum.
L’ASVEL sera la saison prochaine le premier club français depuis 2016 à disputer l’Euroligue, la plus prestigieuse compétition continentale, et devrait profiter de son récent rapprochement avec le club de football de l’Olympique Lyonnais pour bâtir une salle ultra moderne de 17 à 18 000 places à l’horizon 2024.
Notons enfin que Tony Parker avait déjà pu célébrer le titre de champion de France avec l’équipe féminine de l’ASVEL il y a quelques semaines. Sur le terrain comme en coulisses, l’ancien meneur de jeu des Spurs ne laisse décidément aucune chance à la concurrence.
Photos d’illustration : DR
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