« L’islam, une religion de paix ». Voilà le message matraqué à longueur de journées depuis le début de la vague d’attentats islamistes en Europe. Inlassablement, médias et politiciens répètent ces mots et donnent la parole à des imams ou des musulmans établis sur le vieux-continent afin qu’ils défendent cette idée.
À chaque attentat islamiste, une ou plusieurs victimes musulmanes sont même mises en avant afin de prouver qu’il n’y a aucun lien entre leur religion et le terrorisme. Les cas les plus parlants sont ceux de Latifa Ibn Ziaten, mère d’un des soldats tués à Toulouse par Mohammed Merah en 2012 ou de Tahar Mejri, qui a perdu sa femme et son fils à Nice le 14 juillet 2016. Ce dernier est par ailleurs « mort de chagrin » la semaine dernière.
Paradoxalement, les autres victimes, majoritaires mais non-musulmanes, sont oubliées. Par exemple, Le Figaro avait signalé que « Une victime sur trois de l’attentat de Nice était musulmane ».
Mais deux sur trois ne l’étaient pas. Ils ont été assassinés par le Tunisien Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, qui avait commencé à pratiquer la religion musulmane après un séjour en prison.
La fameuse expression « pas d’amalgame » doit être répétée coûte que coûte et intégrée par tous malgré les événements qui tendent à démontrer que ce n’est pas toujours vrai.
La vérité est toutefois difficile à cacher à la population française et d’autres moyens sont ainsi mis en place par les intégristes musulmans pour faire passer l’islam comme une religion « cool ».
C’est là qu’intervient le « soft power » (littéralement « pouvoir doux » en français mais « manière douce » serait une traduction plus exacte), teinté d’islamisme.
Le sport et les réseaux sociaux comme outils de propagande
L’un des outils de propagande principal est le sport, et plus particulièrement le football.
Les performances et le bon esprit apparent des joueurs égyptien Mohamed Salah, sénégalais Sadio Mané (coéquipiers à Liverpool) et franco-malien N’golo Kanté donnent par exemple régulièrement lieu à des commentaires sur leur foi et leur pratique religieuse.
La période du ramadan donne aussi lieu à de nombreux commentaires explicatifs voire théologiques sur l’islam au milieu des rubriques sportives. Ils font parfois passer les joueurs concernés pour des héros.
Lors du dernier ramadan, Mesut Özil, footballeur d’Arsenal et ancien international allemand qui avait accusé en 2018 sa fédération de racisme en raison de ses origines turcs (ce que La Croix se plaisait à relayer) a quant à lui rompu le jeûne avec l’islamiste et président turc, Recep Tayyip Erdogan. Erdogan fut même le témoin de mariage de Mesut Özil au début du mois de juin !
Comme indiqué dans l’une de nos tribunes libres, la coupe du monde féminine a de son côté été l’outil de promotion du voile sportif par l’équipementier américain Nike. Leur message était on ne peut plus vindicatif puisqu’il préconisait aux femmes concernées de ne pas changer qui elles étaient mais de « changer le monde ».
Plus modestes mais plus insidieux, de nombreuses célébrités ayant la nationalité française se font les chantres de l’islam, et ce dans tous les domaines.
Les rappeurs sont les cas les plus évidents, avec Médine en tête de proue, mais de nombreux « influenceurs » sur Twitter ou chroniqueurs dans diverses émissions jouent aux « musulmans cools ». Ils blaguent, « trollent », s’expriment en anglais ou relaient parfois des campagnes humanitaires (notamment quand cela concerne les musulmans rohingyas, pas les Chrétiens d’Orient tués par leurs coreligionnaires) et les résultats sont probants : ils sont suivis par des dizaines voire des centaines de milliers de personnes sur les réseaux sociaux.
Ces mêmes réseaux sociaux qui fêtent en grande pompe chaque fête musulmane, quand les célébrations des autres religions sont oubliées ou uniquement sources de bons mots sur les jours de congés qu’ils offrent.
Le PSG fait encore mieux.
Le soft-power islamique est bel et bien en place et seul les sites internet de réinformation semblent déterminés à ne pas s’en laisser dérouter.
Photos d’illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V