Le gouvernement va instaurer le Service national universel (SNU), genre de service militaire low cost, sans l’apprentissage du maniement des armes, et avec un endoctrinement « républicain » digne des heures les plus sombres des régimes totalitaires du XXe siècle, pour reprendre une expression chère à la doxa ambiante.
Ainsi dès cette semaine, 2 000 jeunes de 16 ans vont y participer durant 10 jours, avec une généralisation prévue pour 2026, avant si possible comme l’explique Gabriel Attal, secrétaire d’État, dans une interview donnée au Journal du dimanche.
Au menu, nous indique le secrétaire d’État ? Des travaux, mais également des débats dont la teneur est indiquée par le secrétaire d’État : « Chaque soirée sera dédiée à un débat sur des enjeux de société, par exemple les discriminations liées à l’orientation sexuelle, le handicap, la radicalisation… Ce lundi, après le match de l’équipe de France féminine de foot, il y aura une discussion sur l’égalité femmes-hommes. » On imagine déjà les réprimandes, les recadrages et la rééducation pour ceux qui exprimeraient des opinions divergentes.
Et dans la journée ? « Tous les matins, ils se lèveront à 7 heures et participeront à 8 heures à une cérémonie de lever des couleurs, avec le salut au drapeau et la Marseillaise. Ils suivront chaque jour des modules différents, par exemple sur les questions de Défense, le développement durable ou les valeurs de la République ».
Hormis une formation aux premiers secours — qui devrait être faite puis recyclée au collège et au lycée, de façon générale — et un peu de sport (initiation au self-défense, parcours dans la boue), pas grand-chose à se mettre sous la dent. Ce ne sont pas des citoyens-soldats qui vont être formés — comme le proposait le service militaire, fût un temps. Ni même des citoyens libres de leurs pensées. Ce qu’on va leur proposer, c’est la religion « républicaine » à ingurgiter en dix jours. Et en dehors de leur département. Ainsi vos gamins qui vivent paisiblement dans le Finistère ou le Morbihan pourraient se retrouver en chambrée avec des bandes de Sarcelles ou de Roubaix. Ambiance, « fraternité républicaine » comme on s’en doute…
Le tout pour un coût exorbitant, financé par vos impôts bien entendu.
Et attention à ceux qui refuseraient de s’y plier, dès 16 ans (c’est-à-dire en étant encore mineurs donc sous la responsabilité légale de leurs parents) : les instigateurs du SNU prônent que son caractère obligatoire soit sanctionné par les mêmes moyens que l’actuelle Journée du citoyen : impossibilité de passer le code, de passer le baccalauréat ou un autre diplôme, exclusion de concours administratifs. Un rattrapage possible avant 25 ans.
Il ne restera donc plus qu’à s’exiler pour ceux qui, comme moi, ne laisseront par leurs enfants subir 10 jours de lavage de cerveau républicain. « Re zo re », trop c’est trop ! En plus de tout ce qui est déjà mis en œuvre actuellement pour que l’intégralité des Français adhère à cette religion quasi obligatoire désormais.
Non, je ne laisserai pas mes enfants participer au Service national universel (SNU). J’espère que cette expérimentation sera un échec cuisant, un de plus, pour ce gouvernement. J’espère que des millions de gens se lèveront et refuseront que leurs enfants se fassent intoxiquer pendant 10 jours, au nom d’un « vivre ensemble » qui jusqu’ici, conduit nos gamins et nos gamines à crever sur les trottoirs pour un simple regard ou une cigarette refusée.
SNU, service national universel ? Sans les miens ! Réfractaire !
Julien Dir
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