L’association L214 a mené l’enquête concernant les conditions de vie de poulets commercialisés ensuite par la marque DUC. Une vidéo montre des conditions de vie désastreuses pour les animaux. Une « sorte de moissonneuse à poulets » est même utilisée pour les regrouper.
Poulets DUC : le scandale !
L’association L214, engagée sur le terrain de la défense des animaux, s’est spécialisée dans la médiatisation du traitement très souvent inhumain de ces derniers dans l’industrie agro-alimentaire. Qu’il s’agisse de leurs conditions de vie, de transport ou de mort.
La dernière vidéo publiée par L214 révèle des images insoutenables. L’association vient de publier une enquête conduite en avril dernier et portant sur deux élevages de poulets sous contrats avec l’enseigne de volailles DUC. Ces deux sites sont situés dans le département de l’Aube pour l’un, et de l’Yonne pour l’autre. C’est d’ailleurs dans l’Yonne, à Chailley, qu’est établi le siège social de la marque bien connue des consommateurs. La vidéo en question, tournée dans l’élevage de l’Yonne, montre des poulets entassés par dizaines de milliers dans des bâtiments fermés sans fenêtres. Ils seraient ainsi près de 18 poulets par mètre carré.
Comble de l’horreur, sur les images de L214, une « sorte de moissonneuse à poulets » aspire les animaux afin de les placer dans des caisses destinées au transport.
DUC : des actes différents des paroles
Cette maltraitance animale démontrée par la vidéo contraste avec le discours de façade de DUC. Le géant de la volaille base en effet une partie de sa communication sur le souci du bien-être de ses animaux. Sur le site de la marque, il est ainsi précisé que « les éleveurs DUC s’engagent et veillent au respect des animaux en adhérant à la charte d’élevage DUC ». Et d’ajouter que « toutes les interventions réalisées au contact des animaux s’effectuent avec l’objectif d’éviter les stress inutiles. » Force est de constater que les choses sont bien différentes dans les faits.
Dans un rapport publié en septembre 2018, L214 rappelait qu’avec « plus de 800 millions d’individus élevés par an, les poulets de chair sont, en nombre, les premières victimes de l’élevage en France ». Autre spécificité volaillère, à l’heure où la consommation de viande connaît une baisse historique en France, celle de poulet poursuit encore son ascension, « au détriment de millions de vies sacrifiées sans nécessité ».
Des poulets qui, selon L214, sont détenus à 83 % en élevages intensifs. Et qui subissent enfermement, restrictions comportementales et croissance accélérée préjudiciable à leur état général de santé. L’association souligne également dans le document que les élevages et les abattoirs français contournent la législation ou l’ignorent. De quoi faire réfléchir les consommateurs…
Crédit photos : animaux.l214.com
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