La porte d’entrée est la voie d’accès préférée des cambrioleurs. Vous devez donc veiller à renforcer sa solidité, selon votre budget bien sûr : changer la serrure, renforcer une porte existante ou opter pour une porte blindée…
Changer la serrure de votre porte
Les cambrioleurs passent principalement par la porte d’entrée, la plupart abandonnant leur tentative si celle-ci résiste plus de cinq minutes. La méthode d’effraction la plus utilisée consiste à fracturer la serrure en arrachant le cylindre avec une pince. Sur une serrure classique, l’opération prend moins d’une minute !
En changeant simplement votre serrure, vous améliorerez la protection de la maison.
Renforcer sa porte d’entrée
Si la serrure résiste, alors les malfaiteurs risquent de s’attaquer au bloc-porte lui-même. Soit en pratiquant directement une ouverture dans le panneau de ce dernier, soit en arrachant les charnières. La première méthode peut être combattue par la pose d’un panneau blindé, la seconde par celle d’un cadre métallique. L’ensemble de ces modifications risque de revenir aussi cher, voire plus, que l’installation d’une porte blindée.
Celle-ci n’est pas acceptée dans certaines copropriétés pour des raisons esthétiques. Renseignez-vous sur cet aspect, et faites le compte des dépenses à engager pour savoir quelle option choisir.
Poser une porte blindée, la solution efficace
La solution la plus sûre est sans conteste celle de la porte blindée… mais c’est aussi généralement la plus chère. Autre inconvénient, celle-ci n’est pas réalisée sur mesure et votre chambranle doit donc pouvoir recevoir un modèle standard. Il existe quatre principaux niveaux de certification, en fonction de la durée de résistance : de A2P BP portes vitrées (5 minutes) jusqu’à A2P BP 3 (15 minutes).
Si vous êtes victime d’une tentative de cambriolage et que votre porte a été fracturée, informez vos voisins par le biais de la plateforme Voisins Vigilants et Solidaires
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine