La 6e édition du concours de pêche Groix et Nature, organisée dans le cadre du Grand Prix Guyader 2019, aura lieu les 4 et 5 mai prochain, en baie de Douarnenez. Ouvert à tous les passionnés, l’événement propose cette année la particularité d’être 100 % « no-kill », de promouvoir la multi-pêche et de se dérouler sur deux jours contre un auparavant. Un nouveau format choisi par les organisateurs et les partenaires de la manifestation pour toujours plus de convivialité, de plaisir et d’échanges entre les amateurs éclairés et les néophytes.
La pêche de loisir dont la fonction essentielle est sûrement moins de prendre du poisson pour des raisons alimentaires ou gastronomiques que de prendre du plaisir à une confrontation avec une espèce vivante, est certainement un moyen passionnant de prendre (et de garder) contact avec la nature. À Douarnenez, on l’a bien compris et depuis longtemps. « Si le pêcheur de loisir se doit de connaître au mieux les mœurs du poisson qu’il recherche, il est bon qu’il connaisse aussi les écosystèmes aquatiques, en assure la protection ou la remise en état. En ce sens, le rapport à la prise a beaucoup changé ces dernières années et une grande majorité de pêcheurs remet ses captures à l’eau », explique Christophe Soares, président-directeur général de Navicom et ambassadeur du concours de pêche Groix et Nature qui se réjouit donc que l’événement s’appuie désormais sur un règlement 100 % « no-kill », un terme venu tout droit des États-Unis sous l’appellation « catch and release » et inventé par des pêcheurs sportifs.
« Le terme no-kill désigne aujourd’hui une technique de pêche qui consiste à capturer un poisson puis à le relâcher dans son milieu naturel. Cette pratique confère à la pêche une dimension purement sportive », poursuit Christophe Soares, bien conscient que si cette pêche connaît de plus en plus d’adeptes, elle doit cependant être appliquée en respectant certaines règles élémentaires pour la survie des poissons.
Le « no kill », un état d’esprit
C’est ainsi que le « no-kill », en plus d’être une action raisonnée, est également un état d’esprit. Les usages à respecter ? Le temps hors de l’eau, la manipulation, l’environnement et le matériel utilisé pour éviter les blessures au niveau de la gueule.
« Le “no-kill”, c’est le respect avant tout », note le collectif d’organisation douarneniste qui a ainsi établi un tableau de captures strict, excluant notamment les poissons de fonds tels que le tacaud, la coquette ou le merlan, mais permettant le retour du bar, ce poisson principalement de la famille des Moronidae ou des Sciaenidae dont la pêche est strictement réglementée par le Conseil européen, ce qui l’avait rendu interdit lors de la précédente édition du concours. Une édition lors de laquelle le « no-kill » était seulement favorisé avec un bonus de points.
« L’un des éléments importants à noter concernant le concours de pêche Groix et Nature, c’est son aspect multi-espèces. Il permet en effet la capture de poissons comme la bonite, la dorade grise, le pageot, la dorade royale, le pagre, le maquereau, le lieu jaune, le rouget grondin, la vieille, le congre, le squale ou encore les poissons plats qui sont représentés, en Iroise et en baie de Douarnenez par dix-huit espèces. Des espèces qui, pour la grande majorité, y vivent toute l’année et représentent une diversité tout à fait exceptionnelle sur une zone géographique aussi réduite », détaille le collectif qui ouvre ainsi le concours au plus grand nombre.
Un concours ouvert à tous
« Il est important pour nous que les amateurs et les plus aguerris se côtoient et rivalisent en toute convivialité. J’aime cette image du grand-père qui participe avec son petit-fils et qui peut échanger sur les techniques de pêche avec certains super spécialistes comme Matthieu Guennal, le créateur de la société Fiiish et vainqueur de l’édition 2017, que l’on retrouvera parmi les têtes d’affiches cette année », souligne Christophe Soares, mettant par ailleurs le doigt sur l’une des nouveautés de cette 6e édition du concours de pêche Groix et Nature, en l’occurrence sa durée qui s’étend d’un à deux jours. « C’est un choix que nous avons fait pour, d’une part, donner deux chances plutôt qu’une aux concurrents de faire un joli score et, d’autre part, bénéficier de plus de temps si la météo devenait trop mauvaise pour envoyer les équipages en mer et ainsi éviter d’annuler l’épreuve comme cela a été le cas l’an passé », détaille Christophe Soares rappelant que l’épreuve mise, on l’a dit, avant tout sur la convivialité, le partage mais aussi la festivité.
- Rappel des dates de la compétition : Les 4 et 5 mai 2019 à Douarnenez, dans le cadre du Grand Prix Guyader 2019
- Pour participer au concours : cliquez ici
- Équipage de 3 personnes maximum
- Embarcation au choix pour l’équipage (hors kayak et bateaux de taille inférieure de 4,50 mètres)
- Classement : Un classement général et 3 classements en parallèle : un classement amateur, un classement femme, un classement junior
- Un trophée spécial pour le plus gros bar.
Crédit photo : DR
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