Le 27 mars prochain, le Club de Bretagne organisera son 277e dîner-débat à Paris. Un rendez-vous particulier où il sera question de la réunification bretonne.
Les co-présidents de Bretagne Réunie invités
Nul doute que le sujet va passionner les convives. Le mercredi 27 mars 2019 à 19 h 30 à Paris, au Cercle-Mess de l’École Militaire, le Club de Bretagne prendra la réunification de la Bretagne historique pour thème de son 277e dîner-débat. À cette occasion, les deux co-présidents de l’association Bretagne Réunie, à savoir Paul Loret et Alain Peigné, feront une intervention.
Le point de vue des représentants de cette infatigable machine militante qu’est Bretagne Réunie sera sans aucun doute un moment fort attendu de l’assistance compte tenu de l’actualité de ces derniers mois. Ainsi, après avoir récolté plus de 100 000 signatures afin de faire valoir le droit d’option pour le rattachement du département de Loire-Atlantique à la Bretagne, la pétition de Bretagne Réunie était restée lettre morte.
Après avoir été déposées auprès du conseil départemental de Loire-Atlantique le 27 novembre 2018, ces 105 000 signatures devaient obliger ce dernier à inscrire cette question à l’ordre du jour d’une prochaine session. Toutefois, le président (socialiste) du Département, Philippe Grosvalet, farouchement opposé au retour du Pays nantais dans son territoire historique, avait réussi à se débarrasser de la question. Non sans mauvaise foi.
Bretagne réunifiée = Bretagne développée
Revenons-en à présent au dîner du 27 mars. Ce thème de la réunification est présenté comme suit par le Club de Bretagne :
La réunification, un atout maître pour le développement économique de la Bretagne
« Pour les Bretons, la réunification répond à des raisons culturelles, géographiques et historiques. Cohérente avec les objectifs assignés à la réforme territoriale, la réunification de la Bretagne permettrait aussi de renforcer les capacités d’action économique de la région.
Le fait qu’une région ait trois métropoles (Brest, Nantes, Rennes), qui plus est situées à l’ouest, au sud-est et à l’est répond à l’objectif de conforter l’équilibre des territoires, tout particulièrement à l’intérieur même de la Bretagne. Elles sont un gage inestimable pour la Bretagne réunifiée, autant pour l’Argoat et son économie rurale que pour l’Armor et son ouverture maritime.
La réussite de “Produit en Bretagne” qui associe 370 entreprises et compte 100 000 emplois dans les cinq départements, démontre tout l’intérêt économique d’une image régionale positive et porteuse, fondée sur la notoriété d’une région millénaire. En Loire-Atlantique, on ne compte plus les entreprises de tous secteurs qui surfent sur la vague bretonne, comme Naoned Eyewear (lunettes), Naoned Airsoft (paintball), Naoned Store (vente en ligne), Naoned Tieum lam va dao (arts martiaux), Breizh burger (installé à Nantes), Radio Naoned…
De même en est-il de l’attractivité touristique comme en témoigne, depuis 2010, la destination “Bretagne Plein Sud, La Baule-Presqu’île de Guérande” qui fédère aujourd’hui 36 communes dont 32 en Loire-Atlantique et 4 dans le Morbihan. Autre exemple, la communauté de communes de Redon, qui regroupe 31 communes sur trois départements. Ces succès remarquables illustrent l’effet de synergie quand les Bretons sont rassemblés.
Au total la Bretagne réunifiée serait plus à même de promouvoir ses intérêts et aurait une meilleure visibilité pour développer des coopérations avec d’autres régions françaises ou européennes.
Bretagne réunie, anciennement Comité pour l’unité administrative de la Bretagne (CUAB), est une fédération d’associations dont le but est la réunification administrative de la Bretagne. En 2017 – fait unique dans un département français – l’association se fixe pour objectif de récolter les 100 000 signatures nécessaires sur papier d’électeurs de Loire-Atlantique pour contraindre le Conseil départemental de se saisir du droit d’option voté lors de la réforme territoriale de 2014-2015. Ce nombre correspond à 10 % du corps électoral du département et oblige l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée la tenue d’une consultation (objet de la pétition). »
Le Club de Bretagne, qu’est-ce que c’est ?
Présidé par le nantais Bernard Pierre Le Beau depuis 2013, le Club de Bretagne, basé sur le modèle associatif, a été créé à Paris en 1980 par Joël Cuzon du Rest. Il exerce son action sous la forme de :
- Rendez-vous périodiques, sous la forme de dîners-débats, à l’École Militaire, 1 Place Joffre, 75007 Paris.
- Lieu d’échange, de rencontre et d’amitié entre les membres, favorisé par la régularité des rencontres ;
- Réseau de partage, favorable à des contacts économiques, culturels ou amicaux ;
- Lien inter-associatif, enfin. À ce titre, le Club de Bretagne est en relation permanente avec d’autres associations bretonnes, en région parisienne comme en Bretagne.
Dès sa création, le Club de Bretagne a fédéré un cercle d’acteurs économique ou de personnes attachées à la Bretagne. Guy Plunier en a été le deuxième président, avant le relais assuré par Michel Germain, en 2006. Bernard Lebeau est l’actuel président de l’association, depuis le début de l’année 2013.
Au total, plus de deux cents rencontres se sont tenues avec des personnalités aussi variées qu’Alexis Gourvennec (Britany Ferries), Jean-Guy Le Floch (Armor Lux), Vincent Bolloré (Groupe Bolloré), Michel-Édouard Leclerc (Centres Leclerc), Yves Le Bacquer (Crédit Mutuel de Bretagne), Patrick Le Lay (TF1), Jean-Pierre Le Roch (Intermarché), Xavier Henry de Villeneuve (Banque de Bretagne), Louis Le Duff (La Brioche Dorée) et bien d’autres.
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