Le PCF naît le 29 décembre 1920 au congrès de Tours, lorsque la section française de l’Internationale ouvriére (SFIO), par 3 252 mandants sur 4 763, décide d’adhérer à l’Internationale communiste (IC) fondée à Moscou en mars 1919.
Le Larousse indique : À l’origine de cette décision de la majorité des socialistes français, il y a la condamnation de l’attitude de leur parti durant la Première Guerre mondiale (acceptation et justification de la guerre en dépit des résolutions de congrès antérieurs à 1914, participation aux ministères d’Union sacrée) et l’attrait de la révolution russe de 1917.
Il se produit alors, dans un contexte de révolutions en Europe et de grands mouvements sociaux en France (grèves de 1919-1920), une radicalisation du parti socialiste : la tendance de gauche, dite du Comité de la IIIe Internationale (Fernand Loriot, Boris Souvarine, Paul Vaillant-Couturier), recevant l’appui décisif de la majorité du centre (→ Ludovic Oscar Frossard, secrétaire général du parti et Marcel Cachin, directeur de L’Humanité).
En adhérant à l’Internationale communiste, le Parti socialiste s’engage à accepter les « 21 conditions » qui doivent faire de lui un parti révolutionnaire de type nouveau, solidaire des républiques soviétiques et des « mouvements libérateurs des colonies ». Les principaux leaders du PCF participent aux instances de l’IC et sont quelquefois envoyés par elle comme délégués auprès des autres partis communistes (Jacques Doriot en Chine, Jacques Duclos et Octave Rabaté en Espagne). En retour, des représentants permanents de l’IC résident en France et jouent un rôle important auprès du PCF, comme le Suisse Jules Humbert-Droz dans les années 1920 ou le Tchèque Evžen Fried (dit Clément) dans les années 1930.
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