L’ultime tabou : l’ultra-violence psychologique féminine [Tribune libre]

Ah ! N’en parlez jamais ! Rien ! Ne même pas le penser. Ça n’existe pas. Comme le racisme anti-blanc. Parce que la hiérarchie du salaud est parfaitement établie et découle du bon sens commun.

Gravé dans le marbre des pages « idées » de Télérama ! En haut de la pyramide des connards, il y a l’homme blanc occidental. Voilà ce que c’est de toute éternité. Que jamais ça ne peux changer.

Mais aujourd’hui, nous allons mettre les pieds, les mains et même toute la gueule dans la fosse à lisier de ce qui ne peut être dit, ni même pensé. Ni même envisagé : l’ultra-violence psychologique féminine.

L’homme rentre de sa journée de boulot. Il a été chercher les gosses à la garderie. Va se prendre une bière. Allumer la télé. Ou jouer avec le chien. Ou juste enlever ses pompes. Et là, « elle arrive ». Elle c’est celle avec qui il partage sa vie depuis 10 ans. Deux enfants, baraque, voitures, being sport, abonnement à Ouest-France. Collection complète des Dvd de Game of Thrones. Famille normale ! Mais là… ce soir… précisément… « Elle » va te faire chier. Au boulot elle a été « saoulée ». Par sa collègue, là… Stéphanie… Celle du « contentieux »… qui lui demande les papiers de la prise en charge de Mme Machin.

Elle lui a déjà donné mais elle les redemande encore. Et puis le gosse. Le deuxième. Ne veut pas aller prendre son bain… Toi tu lui dit d’aller dans la salle de bain mais « tu lui dis mal ». « Pas comme ça que faut faire ».

Et là, dès qu’elle a posé le sac à main tu sens que ça va être la salsa du démon ce soir. Hurlements, crises d’hystérie. Mathis ou Léa qu’a mal rangé son cartable et c’est l’ouragan, Xinthia incarnée dans ton salon. Et ça pleure. Et ça part bien dans les aigus. Tu en as plein la baraque de sa crise de dingue. Et ça commence à balancer tous les jouets des mômes au milieu du passage. Léa pleure. Elle se réfugie dans tes bras. Toi tu essayes de calmer le tsunami mais ça ne fait que rajouter des piles. Force 15. Puis Force 300 000. Le chien se planque sous le canapé.

Tu prends les gosses et tu vas te réfugier dans leur chambre. Mais elle te poursuit. Et la litanie des reproches. Même des vieux d’il y a 10 ans ! T’es la faute de tout. Son incroyable malheur c’est toi. Que si elle ne t’avait pas connu elle serait avec Georges Clooney. Même que t’arrives dans le bordel du litige TR27 de la société Truc & co qui réclame des indemnités à la boîte. « Et que Berthier m’a refilé sa meeeeeerde et que j’en ai ras l’cuuuuuul ». Même là dedans t’y es. « Et c’est aussi de ta faaaaauuute ». Derrière la porte tu entends qu’elle casse des verres. Qu’elle cogne dans les murs.

Dans la chambre des gosses, elle tape à la porte. A coup de pompe. C’est con tu viens juste de refaire la peinture. Et puis ça vire au chantage au suicide. Tous les voisins sont au courant, là. Dans l’immeuble c’est le feuilleton du soir. Et tout le monde croit que tu cognes dessus. Le matin dans l’ascenseur on te regarde comme un vieux Landru.

Dans la chambre des mômes. Le refuge ! Tu es contre la porte pour éviter qu’elle rentre avec toute sa dinguerie. Mais elle finit par y arriver. Et elle commence à tout te balancer. Les tutures. Les chaussettes. La lampe de Léo. T’as beau te planquer dernière l’armoire elle arrive à te trouver. Les mômes chialent. Hurlent. Tu ne supportes plus.

Elle veux te griffer. Là tu lui en colles une. Et une deuxième pour la route. Elle met un genou à terre. Ta dernière fille saute contre sa mère. « Maman, maman ». Elle pleure. L’ouragan s’est calmé d’un coup. Les mômes se blottissent contre la furie. Toi tu sors fumer un clope sur le balcon. Les mains qui tremblent. Dans le loin tu la vois sortir de la chambre. Elle a ce qu’elle voulait.

Elle dis aux mômes « Papa tape sur maman mais il ne faut pas le dire. A personne. Je vous aime mes chéris ». Avec le rictus qui va avec. La tête de malheureuse.

Elle est victime. Elle a gagné. Un jour elle foutra le camp. Tribunal. Et c’est toi qui payera ses soirées resto avec Idriss. « Le nouvel amoureux de maman ».

L’Oncle Hô

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