Près du cimetière de la Bouteillerie, les lampadaires de la section est de la rue Gambetta – de la place Trébuchet à la rue de Coulmiers – sont en panne pour la plupart depuis le début de l’été. Ce qui crée la nuit des situations particulièrement accidentogènes, notamment pour les piétons et les vélos. Oubliée de l’entretien de la voirie – la rue Gambetta est particulièrement défoncée et le passage des bus 11 et 12 n’arrange rien – elle l’est aussi visiblement du service en charge de l’entretien de l’éclairage public.
« J’ai fait plusieurs signalements à la mairie et ça n’a rien changé, en gros ils se fichent de notre rue ! », tempête un riverain. Un autre explique que « la nuit dernière, j’ai manqué de marcher sur un rat. Il a boulé à mes pieds comme un lapin dans une partie de la rue non éclairée, avouez qu’il y a mieux pour être rassuré ! ».
Le mauvais éclairage de la rue est aussi dangereux pour les vélos : « il y a une chicane au milieu, une sorte de séparateur de voirie – qui ne sert pas à grand-chose du reste. Il est en plein dans une zone pas éclairée, j’ai failli me la prendre à plusieurs reprises ». Et même pour les voitures : « cette chicane n’est pas rétroéclairée et son marquage est invisible, j’ai failli me la prendre en voiture et faire sauter mon pneu dessus ». Voitures qui elles-mêmes roulent vite : « la rue est droite et longue, les voitures accélèrent la nuit et roulent vite dans la zone peu éclairée ».
Bref, une révision des lampadaires s’impose. Comme un rebouchage des nids de poule les plus gros, et un coup de peinture pour les passages piétons de la rue – on sait maintenant avec l’escalier du cours des 50 Otages que la ville de Nantes ne manque pas de peinture.
LM
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