C’est une étude qui vient confirmer plusieurs observations, à la fois scientifiques et empiriques. Si les élites européennes n’hésitent pas à claironner que l’immigration est une chance pour la France et l’Europe, la réalité est toute autre. Une étude réalisée par des chercheurs danois a démontré que – au moins pour ce pays et vraisemblablement pour toutes les nations européennes – l’immigration extra-européenne n’était pas bénéfique et handicapait même sérieusement l’économie du pays d’accueil. Amalgamer les deux formes d’immigrations (intra et extra européenne) est donc particulièrement malhonnête.
Séparation entre immigration européenne et extra-européenne
L’impact fiscal de l’immigration sur des états providence de type scandinaves. Tel est le titre de cette étude qui bouleverse le récit béat et idéologique des élites mondialisées. Et le constat des chercheurs est sans appel : « La principale conclusion est que les migrants des pays Européens ont un impact fiscal positif tandis que les migrants extra-européens ont un impact fiscal négatif, ce qui est aussi le cas en considérant seulement les migrants extra-européens non réfugiés. »
Autrement dit, l’immigration n’est une possible chance économique que si les immigrés sont des Occidentaux et pas des extra-européens. A la lueur de cette conclusion, il apparaît primordial que cette distinction soit mise en avant par les commentateurs, par souci d’honnêteté intellectuelle.
Dans le détail, en 2013 :
– Les natifs ont un solde économique négatif de – 695 euros
– Les immigrés européens de 1e génération ont un solde économique positif de + 2 546 euros
– Les immigrés européens de 2nde génération ont un solde économique positif de + 47 euros
– Les immigres extra-européens de 1e génération ont un solde économique négatif de – 2 238 euros
– Les immigres extra-européens de 2nde génération ont un solde économique négatif de – 1 070 euros
L’impact économique négatif des extra-européens
Les immigrés européens de première génération ont, en moyenne, « une contribution nette significativement positive aux fonds publics tandis que la seconde génération arrive à peu près à l’équilibre. » Cela s’explique car les immigrés européens de première génération n’ont rien coûté au pays d’accueil durant leur jeunesse (éducation, soins, etc.) tandis que les immigrés européens de la seconde génération sont nés dans les Etats hôtes, équilibrant ainsi leur apport à la richesse nationale avec leur coût pour la communauté.
Par contre, les immigrés extra-européens ne sont pas du tout à ces niveaux de performance économique. La première génération d’immigrés extra-européens possède un « coût financier net » négatif, s’élevant à plus de 3 fois celui des nationaux ! La seconde génération, grâce à l’éducation notamment, réduit légèrement ce coût négatif en ne représentant « plus » que 2 fois le coût financier des nationaux.
Des données cruelles qui démontrent que l’immigration extra-européenne est un poids pour les États providence.
Et les chercheurs de conclure, pour enfoncer le clou une dernière fois : « Les immigrés des pays européens semblent avoir un impact positif sur l’économie tandis que les immigrés extra-européens ont un impact fiscal négatif. »
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