La plateforme vidéo la plus populaire passe à l’attaque, et le choc est brutal ! Depuis le début de l’année, YouTube censure plus que jamais et commence à faire payer certains de ses services…
YouTube, propriété de Google, l’un des GAFA (les géants du net, dont font aussi partie Apple, Facebook et Amazon), jouit d’une forte influence. Preuve en est, la chaîne la plus populaire y étant hébergée regroupe plus de 60 millions d’abonnés et près de 18 milliards de visionnages.
YouTube est également un passage obligatoire pour les chanteurs à la mode ou souhaitant percer, le public jeune étant le plus assidu et le plus sensible au support vidéo.
Censure et propagande
A l’image de toutes les entreprises installées dans la Silicon Valley ou dans le reste de la Californie – l’état américain ultime de la bien-pensance et de tous les lobbys -, YouTube est un véritable outil politique. Migrants, féminisme, cause LGBT, la propagande y est permanente et la liberté de parole y est de plus en plus réduite.
Ce sont d’ailleurs les représentants du lobby homosexuel qui se sont fait remarquer récemment en accusant YouTube de « discriminer des vidéastes de la communauté LGBT » car des centaines de milliers de vidéos explicites avaient été mises en mode « restreint ».
Une « erreur » dont s’est vite excusée la plateforme, expliquant être « fier des incroyables voix LGBTQ qui s’expriment sur notre plateforme et du rôle important que vous jouez dans la vie des jeunes personnes ». Rien que ça !
Nous vous l’indiquions en mars dernier, les comptes américains dédiés à la présentation d’armes à feu ont, quant à eux, été supprimés. Le 17 juillet, des élus républicains ont donc fait part de leur mécontentement aux dirigeants de YouTube et de Facebook devant le comité judiciaire du Parlement américain, à Washington, dénonçant ce qu’ils qualifient de censure anti-conservateurs.
En France, nos confrères de TV Libertés ont vu quatre années de travail réduites en poussières à cause de problèmes de droits d’auteurs. Si YouTube était dans son bon droit, aucun préavis ni aucun interlocuteur n’ont été présentés à TV Libertés. Impuissante, la chaîne de réinformation a dû se réfugier sur d’autres plateformes moins suivies.
La chaîne très populaire d’Égalité et Réconciliation, qui compte plus de 100 000 abonnés et 46 millions de vues a également été menacée et même retirée pendant quelques heures au mois de juin. Elle fut finalement rétablie, YouTube ne pouvant donner d’argument légal pour cette suppression.
Les algorithmes de YouTube ont également évolué, le site mettant en avant des vidéos de son choix plutôt que les vidéos populaires ne rentrant par dans ses critères.
L’un des arguments employés ? Lutter contre les théories du complot. Par idéologie, YouTube accuse donc ses adversaires d’avoir la rage, une vieille et fourbe méthode qui a déjà prouvé son efficacité.
C’est la monnaie qui dirige le monde !
Si YouTube prétendrait presque défendre la veuve et l’orphelin, il défend et calcule surtout ses intérêts financiers.
Ainsi, les récentes évolutions du site donnent plus d’espace aux publicités. Rares autrefois, on peut maintenant en retrouver une ou deux au début de chaque vidéo, une autre à la fin… et selon ce que vous regardez, d’autres messages publicitaires peuvent interrompre le visionnage toutes les dix minutes !
Comme nous, et sans le vouloir, vous serez donc peut-être bientôt incollables sur les serviettes hygiéniques d’une célèbre marque.
Adblock est bien utile à certains utilisateurs mais a ses limites. YouTube vous propose donc une nouvelle solution… payer un abonnement premium !
Cet abonnement de 11,99 € par mois vous permet d’accéder au contenu de YouTube et à l’application mobile YouTube Music sans publicité, et… c’est à peu près tout.
Si vous avez cet argent à dépenser, profitez-en plutôt pour faire un don à Breizh Info !
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