19/12/2013 – 06H00 Rennes (Breizh-info.com) – Les jeunes mineurs immigrés coûteraient aux contribuables bretons 50 000 à 60 000 euros par an et par personne soit un budget d’environ 30 millions d’euros par an pour 4 des 5 départements bretons (coût pour 550 mineurs isolés recensés auquel il faut rajouter environ 5 millions d’euros pour la centaine de mineurs étrangers isolés en Loire-Atlantique).
Jusqu’en juin dernier, date de la signature du protocole entre l’État et les départements sur le « dispositif national de mise à l’abri, d’évaluation et d’orientation des mineurs isolés étrangers », l’Ille-et-Vilaine était, après Paris et la Seine St Denis, le troisième département français en terme d’accueil de cette population (450 mineurs isolés étrangers).
Il s’agit majoritairement de garçons, âgés de 15 à 16 ans, originaires d’Afrique (un continent où la démographie explose de façon exponentielle) ou d’Asie centrale, voire d’Europe de l’Est. Au début des années 2000, ils n’étaient que 5 en Ille-et-Vilaine, pour un coût de 200 000 euros par an : aujourd’hui, le conseil général alloue plus de 12 % de son budget dédié à l’enfance pour 450 individus (15 millions d’euros par an sur les 120 Millions consacrés à l’enfance), avec notamment les objectifs ci-dessous définis par la commission égalité des chances, citoyenneté et démocratie participative (composition ici) :
Tout jeune, déclaré mineur par décision de justice, est pris en charge jusqu’à sa majorité par les services de Protection de l’enfance du Conseil général. En Ille-et-Vilaine, le jeune entré dans ce dispositif en tant que mineur et atteignant la majorité peut en outre bénéficier d’une protection « jeune majeur », au titre de l’Accueil Provisoire Jeune Majeur (APJM). Cette prise en charge supplémentaire, qui permet de l’accompagner vers l’autonomie, peut, sous certaines conditions, se poursuivre jusqu’à ses 21 ans.
— Le jeune est informé de la procédure qui le concerne.
— Le Conseil général lui trouve un toit, l’habille, le loge et le nourrit.
— Il lui propose un bilan médical : le jeune bénéficie de la couverture maladie universelle (CMU).
— Il l’aide à comprendre la législation concernant le droit d’asile et la procédure d’accès au titre de séjour.
— Il propose au jeune qui le souhaiterait de faire valoir ses droits à l’aide juridictionnelle en cas de recours dans le cadre de procédures administrative ou judiciaire.
— Il évalue son projet et les besoins pour le réaliser dès lors qu’il lui est confié.
— Il a parfois recours à un service spécifique de traduction.
Le département d’Ille-et-Vilaine comptant au total, selon le dernier recensement Insee, 256 398 jeunes de moins de 19 ans, ce serait tout simplement 13 milliards d’euros (soit 13 années de budget du département) qui devraient être débloqués, si chaque jeune du département, de nationalité française, bénéficiait des mêmes aides, au nom de l’égalité des chances.
Jean-Louis Tourenne, président (PS) du conseil général d’Ille-et-Vilaine, qui a fait de ce département l’un des plus attractif pour les immigrés, avait été un des premiers à se féliciter de la réforme introduite en juin et qui permet depuis une plus « juste » répartition de l’accueil des Mineurs Isolés Etrangers entre les départements.
Cette réforme, voulue et mise en place par le Parti socialiste, consiste en réalité à obliger, dans un devoir « d’équité » chaque département à accueillir son pourcentage de mineurs isolés immigrés, à hauteur du pourcentage de la population âgée de moins de 19 ans du département.
Aujourd’hui néanmoins, l’immigration des jeunes mineurs et les demandes d’aides explosent et il semble peu probable que le conseil général d’Ille-et-Vilaine à large majorité de gauche, 17e département le plus endetté en France en 2010, renonce à sa politique d’accueil, d’intégration, et de financement des immigrés, au nom d’une égalité des chances, qui ne semble profiter au final qu’à une infime minorité de jeunes étrangers, au détriment des jeunes Bretons (15 millions d’euros, c’est ce que coûte la construction d’un collège par exemple) et des contribuables (les impôts locaux ont augmenté en moyenne de 13,08 % en 2010).
Jean-Louis Tourenne peut également compter sur ses amis du Parti Socialiste qui semblent se réjouir, mais aussi justifier l’explosion de cette immigration incontrôlée financée par le contribuable et notamment sur Pierre Maille (PS), président du Conseil Général du Finistère qui déclare dans le Télégramme de ce jour :
« Dans le Finistère, dans les années à venir, il faudra compter avec un flux continu de 150 jeunes ». Même son de cloche du côté Claudy Lebreton, président (PS) du conseil général des Côtes-d’Armor : « Ce ne sont pas des délinquants, mais des jeunes qui quittent leur pays en espérant venir gagner de l’argent pour l’expédier à leur famille, nous devons d’autant plus les accueillir que nous avons un devoir par rapport à des territoires dont, par le passé, nous avons exploité les richesses. ».
Des discours et des dépenses qui apparaissent avant tout idéologiques, en total décalage avec la crise économique, sociale qui frappe la Bretagne et les Bretons aujourd’hui. En total décalage également avec les derniers rapports de l’INSEE sur la pauvreté en Bretagne, ou encore les conditions de vie des jeunes actifs. Au sein de l’opposition, qui peine à se démarquer et à peser sur la scène politique bretonne, certaines personnes siégeant au conseil général d’Ille-et-Vilaine ne mâchent pas leurs mots : « C’est difficile de travailler et d’avancer dans ces conditions : les socialistes contrôlent tout de façon souvent très éloignée de l’image que je me faisais de la démocratie lorsque j’ai commencé la politique. Vivement que cela change », déclare l’assistante d’un conseiller général soucieuse de préserver son anonymat. « Vous parlez là du cas particulier des Mineurs Isolés Etrangers. Ce n’est qu’une partie immergée de l’iceberg des aides sociales et de l’immigration. Si les gens savaient, il y aurait du changement » poursuit-elle.
L’année 2014 permettra sans doute d’y voir plus clair. À suivre….
Crédit photo : Pymouss/Wikimedia (cc)
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11 réponses à “Immigration : 60 000€ par an et par mineur isolé étranger en Ille-et-Vilaine”
[…] Source et suite de l’article […]
Bonjour,
J’ai pu bénéficier de ce dispositif (18/19 ans) pendant que vos parents vous foutaient une cuillère en or dans le cul.
Votre article est d’une médiocrité haineuse et sans fondement. Grâce à ce dispositif j’ai pu trouver un job en même temps que mes études et les différences sur mes factures (edf/gaz) étaient prélevées sur mon compte (pendant que vos parents vous essuyaient la bave et payaient la votre je faisais déjà gaffe à mes dépenses) ces éducateurs me responsabilisaient et me préparaient à la vie telle qu’elle est. Ce système a été là lorsque je manquais de repère en commençant ma vie active. A 18ans j’économisais déjà depuis 4ans, vérifiais mes tickets de caisse et négociait mon salaire (et vous?).
Aujourd’hui jeune femme active et mère responsable je dois tout à ce dispositif et espère que d’autres jeunes pourront en bénéficier sans les mauvaises langues que vous êtes.
» Nos parents nous foutaient une cuillère en OR dans le cul « …. Je pense que tout est dit sur la façon de voir les problèmes économiques de ces » nouveaux français » A n’en pas douter, rédigé par le P.S ….
il faut foutre les socialistes dehors !!!!!!!!
rien que ça…
Ou va notre argent.
et les Français paient les impôts et ont se fait traiter de raciste en plus
ah oui ! et en quelle honneur ?
Jusqu’à quand va t-on devoir se flageller pour ces fameux territoires dont on a soit disant pillé les richesses? La culpabilité a ses limites et d’autre part, sachant que la France est en faillite, nous n’avons plus les moyens de jouer les grands seigneurs.
et pour les mineurs autochtones ??? les socialos sont vraiment des tocards à foutre à la flotte !!
Pourquoi l’accepter ? Nous sommes fous et suicidaires !
Assez, assez : les Français d’abord