13/11/2013 – 16H00 Rennes (Breizh-info.com) – Le ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon serait intervenu pour faire libérer un lycéen clandestin, qui était en détention au centre de rétention administrative de Rennes depuis son arrestation, dimanche soir, dans un train en gare d’Angers. Abderazak Moukharbich, 21 ans, élève au lycée Chenevière-Malézieu à Paris est un clandestin débarqué du Maroc à 17 ans. Il avait obtenu un CAP avant de redoubler plusieurs fois et d’être inscrit en Bac Pro cette année. C’est le RESF qui a diffusé la nouvelle : « le directeur de cabinet de Vincent Peillon m’a appelée pour me dire que le ministre était intervenu » a indiqué au Figaro Marianne Cabaret, membre de l’association qui soutient de nombreux clandestins.
Le démenti émanant du cabinet du ministre s’explique, toujours selon RESF, par le fait que celui-ci ne souhaite pas avoir sur le dos une nouvelle mobilisation lycéenne, après les affaires Leonarda et Khatchick qui n’avaient pourtant réuni qu’une faible minorité d’élèves, souvent manipulés par des organisations syndicales et politiques de gauche.
Ce démenti peu courageux mais significatif de l’évolution du climat politique actuel ne saurait faire oublier la profonde complicité idéologique qui existe entre Vincent Peillon et les mouvements de défense des clandestins et des enfants scolarisés de clandestins. Ces libérations sont des choix politiques donc, qui permettent de gagner du temps médiatique sur les problèmes liés aux nouveaux rythmes scolaires dans les écoles, ou encore à la profonde réforme du contenu des programmes scolaires, de l’introduction de la théorie du gender aux innombrables coupes dans les programmes d’histoire.
Crédit photo : Gaëlle Lenfant (cc)
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