04/09/2015 – 07H00 Paris (Breizh-info.com) – Nommée le 2 septembre ministre du Travail en remplacement de François Rebsamen, Myriam El Khomri est une parfaite inconnue du grand public. Rien à priori dans son profil ne la destinait à occuper un poste clé dans le gouvernement.
« Je suis de gauche. Et ma raison d’être, c’est les quartiers ». Qualifiée par un quotidien régional de «Bretonne issue de la diversité », Myriam El Khomri est née il y a 37 ans à Rabat d’un père marocain et d’une mère française. Après des études de droit, cette militante socialiste a occupé différents emplois en Ile-de-France avant d’être élue en 2008 au conseil de Paris. Adjointe au maire, elle est chargée de toutes les questions relatives à la protection de l’enfance et de la prévention spécialisée puis, à partir de 2011 de toutes les questions relatives à la prévention et à la sécurité.
Nommée le 26 août 2014 secrétaire d’État chargée de la Ville dans le gouvernement de Manuel Valls, elle s’empressera de twitter « Très honorée d’être nommée Secrétaire d’État (sic) à la Ville, au service des quartiers populaires ». Sa première apparition publique se fera à Nantes le 7 septembre 2014 à l’occasion de la fondation du collectif « Pas sans nous », une coordination de groupes de quartiers « sensibles ». A cette occasion la nouvelle secrétaire d’Etat promettra une politique de la ville « ambitieuse », qui devra s’appuyer sur « les emplois d’avenir, le retour des services publics dans les quartiers, la rénovation urbaine », avant de conclure que « tout ne sera pas réglé en quelques mois. Je ne suis pas venue vous faire la danse du ventre ».
Quel rôle va pouvoir jouer Myriam El Khomri à ce poste-clé qu’est le ministère du Travail ? Celle qui n’a aucune expérience du droit social se contentera-t-elle de commenter tous les mois les statistiques du chômage ou sera-t-elle capable de jouer un rôle déterminant dans l’évolution de la politique sociale ?
Outre la lutte contre le chômage – vaste programme – la nouvelle ministre a en effet sur son bureau plusieurs dossiers importants qui l’attendent : la conférence sociale qui doit se tenir mi-octobre, la négociation de l’assurance-chômage, la mise en place du compte pénibilité et l’évolution du droit du travail.
Interrogée hier sur RTL, Myriam El Khomri a réaffirmé que sa «force» c’est sa «connaissance des quartiers [sensibles, ndlr]» avant d’ajouter «Il faut aller sur le terrain pour apporter des réponses concrètes». Outre les « quartiers » qu’elle connait bien et qui semblent retenir toute son attention, la nouvelle locataire s’intéressera-t-elle à la France périphérique, celle où chômage et pauvreté sont pourtant bien présents ? Pour une ministre qui prétend « ouvrir le capot et mettre les mains dans le cambouis », il y a là en effet beaucoup à faire. Pas sûr toutefois que ce soit sa tasse de thé.
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4 réponses à “Myriam El Khomri, une Bretonne « issue de la diversité » au ministère du Travail”
Dr LOUIS MELENNEC, PARIS.
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UNE INCOMPETENTE DE PLUS.
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La gouvernance d’un Etat moderne, surtout si celui-ci est l’une des puissances économiques du monde, exige une très longue formation, une expérience de terrain exceptionnelle, des compétences hors pair, une solide formation, un caractère très trempé. Madame El KHOMRI ne possède aucune de ces qualités. La « connaissance » des quartiers n’est pas nécessairement un avantage, là où toute l’économie est dans un Etat désastreux, car elle donne du monde du travail une vision tronquée et tout-à-fait inexacte.
Sous l’effet des erreurs accumulées par des gens qui, depuis quarante ans – à quelques exceptions près -, n’auraient JAMAIS du accéder à des responsabilités ministérielles, la France est devenue le deuxième pays le plus fiscalisé du monde. Le grand malheur est que les Bretons, aussi économes que les Ecossais – pour ne pas dire aussi avares qu’eux -, aussi bons gestionnaires que les Suisses, et ayant conservé, dans l’ensemble, le culte du travail bien fait et de l’honnêteté, sont réduits à supporter cette gestion fiscale totalement incompétente, effarante de sottise et de gâchis.
Les Bretons ont-ils seulement réfléchi aux économies d’impôts qu’ils réaliseraient, les investissements fructueux qui en résulteraient, les créations d’emplois induites par une gestion saine ?
Il est temps qu’ils réalisent que leur Pays possède des atouts EXCEPTIONNELS, dans tous les domaines, et qu’ils REPRENNENT AVEC DETERMINATION LA TOTALE GESTION DE LEURS AFFAIRES POLITIQUES ET ECONOMIQUES, et qu’ils mettent les incompétents hors d’état de nuire, c’est à dire dehors.
Louis MELENNEC, ex-consultant en droit social et en protection sociale.
Bretonne dîtes-vous ? Avec un nom pareil je vous certifie qu’elle n’est pas bretonne !!
Elle ne parle même pas français : « ma raison d’être, c’est les quartiers ». « ce sont » grosse buse. Quant à dire qu’elle est bretonne…. sans avoir vécu un instant sur notre pays….. Alors Valls est espagnol, Sarko hongrois, Balladur turque, donc on instaure le droit du sang en Bretagne. N’importe quoi une fois de plus.
Houellebecq prévoyait un changement en 2020.
Nous y sommes déjà avec ce gouvernement et les futurs électeurs qui déferlent par milliers.