07/07/2015 – 07H00 France (Breizh-info.com) – L’association Traditions, Terroirs et ruralité vient de publier un ouvrage scientifique qui pourrait bien faire l’effet d’une bombe dans le milieu de la médecine et de la santé.
En effet, le livre, «le mouton fou, contaminations et risques cachées aux consommateurs », rédigé par le Docteur Jean-Louis Thillier, avec la collaboration du docteur Alain de Peretti, expose un problème sanitaire grave. Selon eux, la maladie qu’on appelle communément «le mouton fou» va éclater en Europe, notamment en France et en Angleterre. Il s’agit une encéphalopathie spongiforme entraînant la tremblante du mouton qui, transmise à l’homme, est tout simplement mortelle.
Le docteur Thillier – expert par le passé concernant la maladie dite de la « vache folle » et spécialiste des prions – explique dans cet ouvrage la vraie nature de l’agent pathogène de la maladie du mouton fou, c’est à dire en réalité un prion, une protéine se comportant comme un poison.
Du fait de son extrême résistance à toutes les conditions et à tous les traitements, du fait de sa diffusion rapide et massive dans le sol, c’est cette protéine qui est responsable de la maladie.
Des éleveurs qui possédaient des troupeaux sains se sont ainsi aperçus que certains animaux se trouvaient contaminés. Ceci s’explique par le fait qu’ils se paissaient dans des prés où d’autres troupeaux, avec des bêtes contaminés cette fois ci, sont passés auparavant, même il y a quelques décennies .
Les bovins sont atteints uniquement au niveau du cerveau, ce qui limite la transmission de la maladie communément connue sous le nom de « vache folle ». Mais chez les ovins et chez les agneaux en particulier, est touchée l’intégralité des organes et des muscles du corps par lesquels transitent la maladie, permettant une diffusion beaucoup plus fréquente.
Par une démonstration scientifique absolument passionnante mais surtout particulièrement argumentée, sourcée, ficelée, le docteur Thillier – dont l’ouvrage est introduit par Jean-Claude Jaillette, rédacteur à Marianne, mais aussi par Gilbert Mouthon, professeur agrégé des écoles vétérinaires – prouve le danger de la consommation actuelle des viandes de moutons, mais aussi de chèvres. Une consommation dangereuse, tout d’abord parce qu’aucun test n’est actuellement effectué sur les troupeaux afin de pouvoir écarter ceux porteurs de l’agent pathogène.
C’est la même absence pour l’examen des sols, afin de voir si des traces de prion perdurent, ce qui peut durer des décennies. L’auteur réclame d’ailleurs l’obligation de tests pour les troupeaux dès l’âge de deux mois. Il s’agirait de rechercher les traces de contamination. Un test sanguin est à l’étude, mais manque de financement.
Le Dr Thillier met clairement en cause les formes d’abattage des troupeaux, notamment les abattages rituels. Pour des raisons religieuses mais aussi économiques, la France fait, selon lui, une marche arrière gigantesque concernant la protection sanitaire des consommateurs – une véritable bombe à retardement.
Enfin, une autre inquiétude est à venir pour le consommateur : l’apparition d’une tremblante atypique du mouton, qui pourrait être encore plus virulente en cas de transmission à l’homme.
En France, une forme d’omerta semble exister à propos de la consommation de mouton et du respect des normes sanitaires. Au contraire de pays à forte consommation de mouton, notamment dans les pays musulmans, où l’affaire est prise très au sérieux.
Le Docteur Thillier est ainsi invité prochainement à Alger afin d’exposer les problèmes potentiels liés à la consommation de mouton, aux formes d’abattage et particulièrement à la consommation de cervelle et d’yeux – très prisée dans ces pays.
«le mouton fou, contaminations et risques cachées aux consommateurs » – Jean-Louis Thillier – 35€ (+7€ de frais de port)
à envoyer par chèque à l’ordre de Traditions Terroirs et Ruralité – 117 av de la Libération 33490 St Pierre d’Aurillac
Crédit photo : DR
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